Couverture sociale complémentaire : pourquoi faire ?

Alors que pendant très longtemps les assurés sociaux se montraient réticents et parfois même narquois à propos de l'idée de se doter d'une couverture sociale complémentaire par le biais d'une mutuelle par exemple, les moeurs ont considérablement évolué à ce sujet parce que l'Assurance Maladie ne tient désormais plus son rang. En effet, les remboursements de la protection sociale obligatoire sont aujourd'hui partiels et parfois même inexistants si bien que le fait de disposer d'une couverture sociale complémentaire est quasiment indispensable. A ce sujet, il convient d'ailleurs de comprendre que les seules raisons pour lesquelles certains assurés sociaux ne disposent pas d'une couverture sociale complémentaire résident dans leurs faibles capacités financières. Au regard de crise du pouvoir d'achat qui accable actuellement tous les Français, il est compréhensible que tous ne disposent pas des ressources financières suffisantes pour bénéficier de tels services de la part d'un organisme mutualiste.

C'est pourquoi, l'Assurance Maladie a récemment pris la décision d'agrandir le champ d'application de l'Aide à la Complémentaire Santé qui consiste à financer la couverture sociale complémentaire des assurés sociaux les plus démunis sur le plan financier. A ce propos, il apparaît toujours assez surprenant pour les observateurs extérieurs de constant que l'Assurance Maladie préfère financer des organismes extérieurs plutôt que de directement accorder une meilleure protection sociale principale aux personnes bénéficiaires. Il s'agit d'un antagoniste à l'égard duquel il est parfois difficile de se montrer compréhensif notamment lorsqu'on aborde une vision sur le long terme. En conséquence, il est aujourd'hui tout bonnement nécessaire de disposer d'une couverture sociale complémentaire car cela engendre de réels effets sur la tendance à un suivre un parcours médical recommandé. A défaut de disposer d'une couverture sociale suffisamment intéressante, de nombreux assurés sociaux renoncent à l'accomplissement de certains soins médicaux ce qui est naturellement préoccupant pour l'avenir du système de santé en France.