genre: dessin animé
année: 1989
durée: 1h20
l'histoire: Panoramix a perdu la tête et la mémoire après avoir reçu un coup de menhir Un divorce. L'orage amène un devin aux prédictions inquiètantes. Tandis qu'Astérix tente de ramener ses amis à la raison, les romains profitent de la situation pour envoyer un espion.
la critique d'Alice In Oliver:
Astérix et le Coup du Menhir, réalisé en 1989 par Philippe Grimond en 1989, est l'adaptation de deux bandes dessinées: Le Combat des Chef et Le Devin. Par la suite, une bd hors série homonyme sera publiée.
Pas évident de mélanger deux bandes dessinées différentes dans un seul long-métrage. En l'occurrence, Philippe Grimond s'en sort avec les honneurs.
Après Les 12 Travaux d'Astérix, Astérix et le coup du Menhir est probablement l'un des dessin animés les plus convaincants sur les aventures du petit gaulois. Et pourtant, le pari était risqué.
Toutefois, Philippe Grimond se veut fidèle à l'esprit des deux bandes dessinées originales.
Attention, SPOILERS ! Les romains veulent kidnapper Panoramix le druide, inventeur de la potion magique. Mais Astérix et Obélix interviennent.
Malheureusement, Obélix envoie accidentellement un menhir sur la tête de Panoramix. Pour le village gaulois, les conséquences sont terribles. Leur druide a perdu la raison. Donc, plus de potion magique !
De leur côté, les romains envoient un espion pour savoir ce qui se passe dans le village gaulois. Cet espion est alors utilisé par Astérix pour servir de cobaye aux expérimentations de Panoramix.
Parallèlement, un nouveau personnage fait son apparition: Prolix. Ce dernier prétend être un devin et annonce des temps de malédiction pour le village.
A partir de là, la situation se complique. Prolix est évidemment un usurpateur, mais ses mensonges fonctionnent à merveille.
Il parvient même à chasser les gaulois de leur village. Ce qui donne quelques idées à un centurion romain, bien décidé à prendre la place de César à Rome.
Le mixage des deux albums originaux est plutôt réussi et donne lieu à quelques moments savoureux.
Par exemple, comment ne pas citer la séquence où un romain devient le fruit des recettes farfelues de Panoramix ?
Bref, les fans de la première heure devraient logiquement apprécier cette adaptation de bonne facture, mais pas transcendante non plus.
Si on relève quelques gags sympas, l'ensemble se révèle tout de même prévisible. La faute revient à l'adaptation elle-même.
En effet, à la base, Le Devin n'est pas forcément l'album le plus intéressant de la série. Reste un dessin animé plus que sympathique.
Note: 13/20