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L ' avenir de l electronucléaire (8)

Publié le 24 novembre 2011 par 000111aaa

Ayant dû subir  avant- hier  la coupure de l’accès au Nouvel Obs.  je vous présente aujourd’hui la fin de l’article touchant à la contribution  CEA  au futur de l’électronucléaire ;

Quelques mots encore sur l EPR / GENERATION 3/ AVANT DE PARLER DE LA GENERATION 4

Photo du calendrier d échelonnement prévu

Capture REACTEURS.PNG

Si vous avez bien suivi ma série d’articles vous avez pu constater  que le rôle du CEA se borne à améliorer les combustibles  , modéliser les phénomènes qu’ on veut bien lui soumettre   , lancer des études d’irradiation sur des scenarios /matériaux etc. divers possibles  ,   mais espérer tirer de lui un jugement de SALOMON  sur la querelle   EDF/AREVA  des autres modèles de réacteurs envisagés   , je le vois mal parti dans l’histoire .

Entre  EDF  et AREVA  il y a eu un gros contentieux   ( du style  «  Avec ton EPR conçu sans nous  , tu ne l’ emporteras pas au paradis …Et je te dois un chien de ma chienne !)…Supposons que maintenant il soit réglé sur la base  de la prééminence d’EDF   comme quasi-concepteur et constructeur  … croyez-vous que les «  savants » des labos du   CEA   auront la puissance pour s’y » frotter » ?!   Laissons donc les choses se «  démêler » concernant nos affaires avec les marchés extérieurs  et terminons-en avec la génération 3 ….A mon avis et concernant les EPR  en France   et si les élections ne les arrêtent pas  , ou bien OLKIUOLO 3  et  FLAMANTVILLE MARCHENT BIEN   ET PENLY SE FERA   ou  bien ils ne donnent qu’ a moitié satisfaction  et on s’attaquera  à la gamme 3 de puissance inférieure

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2/LA GENERATION 4 DES REACTEURS DU FUTUR

Voici ce qu’ en pense le  CEA / COPIER-COLLER

« Enfin, le développement de la quatrième génération est engagé dès à présent, dans un cadre international et avec l’objectif d’amener ces nouveaux systèmes à maturité technique, dans la perspective d’un déploiement industriel à l’horizon 2030. Ces systèmes ont pour but de répondre aux enjeux d’une production d’énergie durable, dans une vision à long terme, et notamment de minimiser les déchets radioactifs et d’utiliser au mieux les ressources naturelles en combustible, ainsi que de répondre à de nouveaux besoins en énergie : non seulement la production d’électricité, mais aussi l’hydrogène pour les transports et l’eau potable par dessalement de l’eau de mer…

« Ces systèmes ont déjà évolué et comportent des innovations technologiques importantes (on peut les appeler « révolutionnaires »). Elles nécessiteront une vingtaine d’années de développement. »

Les filières de demain…

2-1 :Les réacteurs à haute température (RHT)

« Les RHT sont des réacteurs à neutrons thermiques, modérés par une large masse de graphite et refroidis par circulation d’hélium. Ils emploient un combustible original, conçu initialement en Grande-Bretagne, la « particule enrobée ». Ce combustible constitué de carbone et de céramique permet de constituer des coeurs très réfractaires, fonctionnant à haute température, ce qui ouvre la possibilité de cycles thermodynamiques à haut rendement. La grande liberté offerte au concepteur par le combustible à particules rend ce type de réacteur apte à s’accommoder d’une large variété de cycles du combustible. «  , Mon ami  GAUTHRON  les nommait «  réacteurs a boulets  ET J’EN AI LARGEMENT PARLE

Plusieurs prototypes de RHT ont été développés aux États- Unis et en Allemagne. Rendus attractifs par les récents progrès des turbines à gaz, ils sont actuellement étudiés sous la forme de petits réacteurs modulaires refroidis par un circuit d’hélium directement couplé à une turbine. Dotés d’une grande inertie thermique, les RHT sont particulièrement sûrs, ce qui pourrait autoriser une simplification de leurs systèmes de sécurité ; leur excellent rendement thermodynamique devrait permettre d’amortir rapidement un coût d’investissement encore élevé dû à leur faible puissance volumique. « 

2-2 :Les réacteurs à neutrons rapides (RNR)

« Le grand atout des réacteurs à neutrons rapides réside dans leur capacité de fabriquer autant ou plus de matière fissile qu’ils en consomment. Les réacteurs à neutrons rapides surgénérateurs peuvent donc, par recyclages successifs, utiliser la quasi-totalité de l’énergie contenue dans l’uranium, cent fois plus qu’un réacteur à eau ordinaire.

« À titre de comparaison, un REP-UOX typique (1GWe) a besoin de 110 t d’uranium naturel par an et produit 0.25 t de plutonium par an. Un RNR régénérateur de même puissance aurait besoin de 15 à 20 t de Pu (constamment régénérés), et consommerait seulement environ 1 à 2 t d’uranium naturel par an. Les RNR pourraient même fonctionner en utilisant l’important stock d’uranium appauvri actuellement inutilisé par le parc de réacteurs à eau. Les RNR résolvent donc le problème des ressources ». Dans les réacteurs à spectre rapide, capture et fission coexistent pour tous les actinides, ce qui offre la possibilité d’équilibrer leur bilan. Toujours pour comparer, un REP-UOX classique (1GWe) consomme 16 kg d’actinides mineurs. Le recyclage du Pu sous forme de MOX permet de stabiliser l’inventaire Pu, mais les actinides mineurs ne sont pas brûlés et s’accumulent. Un RNR régénérateur de même puissance peut consommer les actinides mineurs qu’il produit. Avec ce type de système, le nucléaire peut donc gagner en propreté. « 

Est-il ainsi possible de devenir   gagnant – gagnant sur tous les plans ? m’interrogez-vous…

« Les seuls RNR sur lesquels on ait un retour d’expérience significatif sont (ou étaient) refroidis par du sodium liquide. C’est un excellent caloporteur, très peu corrosif des aciers inoxydables quand il est pur, mais qui s’enflamme spontanément à l’air et réagit vivement avec l’eau. «     D .VOYNET  nous ayant fait fermer la filière , adieu  les recherches et l’avenir ! Les Russes étudient des modèles de RNR refroidis par plomb fondu, tandis que les Français rouvrent,, le dossier des RNR refroidis à l’hélium. Le coût d’investissement des RNR est plus élevé que celui des REP de même capacité. Les RNR n’ont donc de chance d’émerger que si – ou quand – leur qualité spécifique, l’économie de matière fissile, devient un facteur clé de succès.

Ma photo vous donne la vue d’ensemble  des «  boutiques possibles » et leur filiation

Capture TOUS REACTEURS.PNG

Pour le CEA  « et dans un futur plus lointain , les idées ne manquent pas pour l’adapter aux nouvelles exigences mondiales en matière d’énergie et d’environnement. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y aura de nucléaire durable que dans le cadre d’une stratégie de gestion responsable des déchets radioactifs et de recyclage des matières fissiles et fertiles. «

Je vous parlerai la prochaine fois des efforts CEA  SUR LES ENERGIES RENOUVELABLES


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