Depuis que les autorités japonaises ont décidé de déréguler le nettoyage d’oreille ou mimi-souji en tant que profession médicale, auparavant disponible qu’avec une licence médicale, des centaines de salons offrant ce service ont commencé à surgir dans tout le pays. La grande majorité de clients sont des hommes venant pour détendre leur esprits après un jour stressant et se remémorant leur enfance quand ils posaient leur tête sur les genoux de leur mère pour l’habituelle session de nettoyage de l’oreille.
Les femmes qui travaillent dans ces salons doivent devenir maîtres du « mimikaki » (l’outil traditionnel de nettoyage) après 1 semaine de cours. Ils doivent apprendre à enlever la juste quantité de cérumen, parce que celui-ci protège le canal auditif, le lubrifie et possède des propriétés antibactériennes et antivirales.
Bien que 95 % des clients soient des hommes, les panneaux exposés dans les salon précise bien que ces établissements n’ offrent pas de services sexuels et que le nettoyage s’arrêtera dès qu’il y a un acte qui offense les femmes.