Le Front des luttes (Front de gauche) appelle à participer massivement au rassemblement qu’organisent les salariés de Fralib (de Gémenos près de Marseille) et leurs organisations syndicales le jeudi 24 novembre à Paris, à l’occasion de la réunion du Comité Groupe d’Unilever. Les « Fralibiens » résistent et mènent une lutte exemplaire depuis le 28 septembre 2010 contre le projet de fermeture et l’acharnement procédurier des dirigeants d’Unilever.
Acharnement battu en brèche par la justice qui a jugé, le 17 novembre dernier, « sans valeur » le plan social de l'établissement. Ils seront à Paris pour continuer à défendre leur projet alternatif de reprise de l’activité sous forme de coopérative. Ce projet, qui a reçu l’appui de nombreux élu-e-s du Front de Gauche, permettrait de maintenir l’emploi et l’activité industrielle sur le site, mais aussi de garder la marque « Thé l’Eléphant » en France.
Face à un groupe mondial qui a explosé ses bénéfices en 2010 avec une augmentation de plus de 4 milliards d’euros, le Front de gauche exige le remboursement de toutes les aides publiques perçues par les entreprises qui délocalisent. L'état doit protéger l’outil industriel et les salariés, face à une délocalisation en Pologne, liées aux bas couts de mains d’œuvre. Dans son programme partagé « L'humain d'abord », le Front de gauche propose également le soutien public à l’économie sociale et solidaire, notamment aux coopératives, et l'octroi de droits nouveaux aux salariés dans la gestion de l’entreprise pour résister à l'emprise des banques et des actionnaires.
Le Front de gauche, avec le Front de luttes, appelle à au rassemblement en soutien aux « Fralib », à la Maison de la Recherche (rue de Varennes) le jeudi 24 novembre à 11h00. Une délégation du Front de gauche avec Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Martine Billard, Didier Lereste et André Chassaigne sera présente. Pour le Front de gauche, Parti communiste français.