… et l’estomac*
La semaine dernière j’ai pris un cours de cuisine d’une journée (une vraie activité de ‘tai-tai’, comprendre ‘femme au foyer entretenue!’) pour apprendre à faire les Dim Sum.
Ca faisait environ 1 an que j’avais ça en tête mais les opportunités étant rares, j’ai du prendre mon mal en patience – bien m’en a pris
J’avais déjà quelques tentatives à mon actif, mais il s’agissait de véritables improvisations basées sur les produits locaux, rien de très académique. J’attendais du cours d’avoir de vraies bases et surtout de savoir quelles sauces acheter et comment les utiliser. En effet, les rayons sauces et condiments des supermarchés chinois me laissent autant perplexe que celui des vins (ceux qui me connaissent comprendront!).
Je suis donc partie pleine d’espoir et avec mon appareil photo!
Rapide introduction: que sont les Dim Sum? C’est assez vaste finalement. On réduit souvent aux bouchées à la vapeur mais ce sont également des bouchées frites ou bouillies, des petits pains, des tartelettes, des pattes de poulet (hmmm…)… Bref, la donnée commune, c’est la bouchée.
Autre erreur fréquente: les Dim Sum sont généralement associés au Guangdong, la région de Canton et de Hong Kong mais en réalité on en trouve dans toute la Chine, avec des variantes régionales bien entendu.
Dernière particularité des Dim Sum: ce sont des plats consommés pour le petit déjeuner, façon brunch. Pour satisfaire la demande des gourmands, les Dim Sum sont aussi servis le soir dans les restaurants.
Au programme de cette journée: les jiaozi (3 recettes de pâte, 3 recettes de farce), les wontons, les hagao et les siu mai. Ces termes ne vous évoquent peut être rien mais vous ne pouvez pas ne pas les connaitre!
Parmi les ingrédients de base: chou blanc, chou chinois, ciboulette, coriandre, gingembre, ciboulette chinoise (plate), porc, crevettes…
Selon les Dim Sum, il faut jongler entre les différents farines (blé, riz, blé sans gluten).
On peut aussi se procurer facilement les pates nécessaires sur les marchés locaux. Le gain de temps est indéniable mais la satisfaction un peu moindre
Les premières bouchées sont enfin prêtes, les jiaozi: je ne suis pas peu fière!
La table ressemble à un champ de bataille… mais les papilles sont satisfaites
Les jiaozi peuvent être cuits à la vapeur, bouillis ou encore grillés à la poêle. J’ai essayé les 3 ce jour-là et finalement j’ai préféré la cuisson à l’eau.
Nous enchainons sur les siu mai et les wontons.
Les siu mai sont les bouchées à pate jaune et les wontons celles avec les fronces.
Je n’oublie pas de prendre une photo des différentes sauces nécessaires (et je passe au supermarché du coin dès la sortie du cours!):
Dernière préparation, les hagao, dont la pâte doit être préparée à la dernière minute avec de la farine de blé sans gluten (afin de conférer cette transparence très particulière):
J’ai mis en pratique tous ces conseils dès dimanche soir à la maison: au menu, jiaozi et wontons.
Les wontons seront frits car c’est ainsi que je les préfère, les jiaozi bouillis:
Toute la famille, Alexis y compris, s’est régalée!
* Dim Sum signifie ‘qui réchauffe le cœur’