Née RUDA SALSKA en 1993 à Saumur, on la trouve désormais à Angers et on l’appelle LA RUDA. 15 années sur les routes de France et d’ailleurs permettent certaines familiarités. Ils sont huit sur scène à la défendre et à la vouloir belle. Huit qui en 900 concerts ont tout connu, des salles obscures aux plus grandes places (Les Eurockéennes, Les Vieilles Charrues, Solidays, Bobital, Printemps de Bourges). Eux qui ont commencé en tapant la manche y ont cru si fort qu’ils ont fini par mettre Paris en bouteille (La Cigale, Le Bataclan, L’Elysée Montmartre). En clair, La Ruda a fait le boulot et continue à le faire avec la même urgence et la même foi. Neuf albums dont deux lives peuvent témoigner de sa verve et de son ciel.
On a cette impression que le groupe s’est un peu assagit musicalement, pour s’installer dans un rock plus posé et un peu éloigné de leur rock alternatif du début… Mais, pardonnez-vous, quand j’étais moins vieux je ne jurai que par L’art de la joie puis plus tard par 24 images/secondes. Pour vous dire, que les guitares électriques endiablées et les riffs assassins de l’époque manquent … un peu !
Mais finalement on s’en moque, La Ruda montre que musicalement elle sait encore proposer un rock qui tue, en s’aventurant un peu sur des sonorités plus pop. Et puis, entre nous, il n’est pas si mal cet Odéon 10/14 ?
[Show as slideshow]Crédit Photo : SLG Photographies
Remerciements : Pierre-Henri Janiec de Wagram