De l’autre côté de la gauche, là où règne le PS c’est la pagnolade permanente. Avec de tels stratèges à la manœuvre, comme on l’a vu dans le cas de l’accord PS-Verts, avec de tels débatteurs comme on l’a vu avec Jack Lang face à Copé, avec un tel programme comme on l’a vu avec celui annoncé par Michel Sapin au nom de François Hollande, on peut se demander si ces dirigeants socialistes ont réellement envie de gagner la prochaine élection. En une semaine, ils ont tué l’idée de rassemblement libre et enthousiaste à gauche, le goût du débat frontal et le moindre espoir de changement économique. Mais avec l’arrogance et le nombrilisme qui sont désormais leur marque de fabrique, les dirigeants socialistes sont déjà en train de pleurnicher que c’est de la faute des autres s’ils ne convainquent personne ! Avec de tels adversaires Nicolas Sarkozy est tranquille.
Jean-Luc Mélenchon, sur son blog, aujourd’hui