DIE FOR ME raconte l'histoire de Kate, américaine de seize ans vivant à Paris depuis le décès de ses parents dans un accident de voiture. Incapable de faire son deuil, elle erre comme une âme en peine ou s'enferme dans sa chambre pour bouquiner des heures durant. Un jour, à la terrasse d'un café, elle rencontre Vincent. Elle refuse de sacrifier sa solitude pour les beaux yeux du garçon, même s'il est bien difficile de résister à son charme. Un soir, elle le surprend volant au secours d'une demoiselle en détresse, n'hésitant pas à plonger dans la Seine.
Voilà de quoi titiller la curiosité naturelle de l'héroïne ! Et en effet, Vincent et ses proches (toute une bande de potes, tous plus beaux les uns que les autres bien entendu) ne sont pas ce qu'ils prétendent être. Ils vivent dans un hôtel particulier rue de Grenelle, ils sauvent l'humanité au péril de leur vie, mais en découvrant leurs secrets, Kate panique. Elle n'a pas peur pour elle-même, elle craint juste de perdre Vincent et ne veut plus risquer son coeur.
Nous avons donc une belle histoire d'amour, oui, tout simplement. Les âmes romantiques vont taper dans leurs mains en gloussant de bonheur. En effet, c'est mignon, les personnages sont attachants (Jules surtout!), la relation entre Kate et Vincent se tisse avec beaucoup de doigté, c'est très romantique aussi et cousu de clichés sur Paris, la plus belle ville au monde (et la plus sûre, selon le grand-père de la jeune fille!?). Et sinon, bah... il ne se passe pas grand-chose non plus. Il n'y a aucun suspense insoutenable, les méchants font peur mais ne sont pas infaillibles, et le livre se termine tranquillement, sans esbroufe. J'avoue que cela m'a un peu surprise.
Je ne suis pas déçue non plus, le roman remplit son office : divertir, faire rêver, intriguer et proposer un univers fantastique qui change un peu. Il s'agit du premier tome d'une trilogie, mais la suite n'est pas non plus à prescrire d'urgence.
Die for me (Revenants #1) - Amy Plum
Published May 2011 by HarperTeen - à paraître en janvier 2012 chez Bayard jeunesse.
"I saw a picture of you and Vincent in a 1968 newspaper that said you died in a fire," I said, turning to Ambrose.
He nodded at me with a little smile, urging me on.
"So how can you be here now?"
"Well, I'm glad we're starting with the easy questions," he said, stretching his powerful arms and then leaning toward me. "The answer would be ... because we're zombies!" and he let out a horrible groan, stretching his mouth open and baring his teeth as he curled his hands into claws.
Seeing my terrified expression, Ambrose began cracking up and slapping his knee with his hand. "Just kidding," he cackled, and then, calming down, looked at me sedately. "But no, seriously. We're zombies."
"We are not zombies!" said Charlotte, her voice rising with annoyance."