Les ennemis de la Côte d’Ivoire : Spéculation et dévaluation comme moyen de déstabilisation

Dévaluation du FCFA. C’est le sujet qui défraie, depuis hier, mardi 22 novembre 2011, la chronique en Côte d’Ivoire. L’information est relayée sur les sites sociaux. Et les commentaires vont bon train, selon le camp où l’on se situe : Gbagboïstes ou Alassanistes. ‘’Dès le 1er janvier 2012, c’est-à-dire dans 40 jours, le FCFA sera dévalué à nouveau. La parité fixe qui jusque-là était de 1 euro=655,59 FCFA, passera à 1 euro=1000FCFA’’, écrit un internaute qui reprend une information revelée par le confrère ‘’Notre Voie’’. 

Selon les mêmes internautes qui citent une source diplomatique anonyme, le voyage du Président Ouattara dans la sous-région aurait pour seul but de porter l’information à la connaissance de ses pairs avant l’application de cette mesure économique. D’autres, pour leur part, jouent la carte de la prudence et refusent de tomber dans l’euphorie. Pour ces derniers, au regard des tendances du marché, il est quasiment impossible de parler de dévaluation du FCFA, mais plutôt de son élargissement, en créant une convergence au niveau de l`Afrique de l`Ouest avec la Guinée, le Ghana, le Libéria, la Sierra Leone et le Nigeria. 
Certains de ces internautes qui ont pris une position médiane par rapport à cette dévaluation, s’interrogent même sur le bien-fondé d’un article de presse sur la question : «Même si c`est vrai, le journaliste doit se poser des questions: ce diplomate ne cherche-t-il pas à me manipuler? Sinon un vrai diplomate ne divulgue pas ce type d`information. Et puis si ça vient d`un banquier, c`est plus sérieux. 
Une dévaluation est une opération surprise, empêchant des petits malins de spéculer. Ensuite, elle a de nombreuses conséquences qui incitent à une préparation plus précautionneuse», commentent-ils. Enfin, poursuivent les mêmes internautes, ‘’sur le plan strictement financier et monétaire, l`environnement à l’égard de la Côte d`Ivoire est moins hostile vis-à-vis de Ouattara qu`il ne l`était à l`égard de Gbagbo. Cela signifie que même si techniquement la dévaluation s`imposait, tout sera mis en œuvre pour l`empêcher et éviter la charge psychologique négative d`une telle décision, que le raccourci de la crise postélectorale, ou de la gabegie prêtée à Laurent Gbagbo, ne saurait expliquer’’. 
Voyant derrière ces rumeurs des mains de politiciens, des internautes ont ouvertement indexé les partisans de l’ancien chef de l’Etat. C’est le cas d’un d’entre eux qui dit : «Encore des mensonges et fabrications venant du milieu LMP. Les menteurs de naissance. Ils ne sont jamais à court d`idées lugubres !!!» Les voici devenus des apprentis sorciers de la dévaluation !
Source : Camer.be
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