Suite aux "légers" dérapages des dernirs jours de la primaire, entre attaques contre la "gauche molle" et mises en évidence de profondes divisions, on aurait pu croire que la réconciliation serait impossible et que le PS allait retomber dans les travers de 2007.
Mais dès dimanche soir, le PS a su montrer un visage uni. Les deux concurrents au second tour se sont montrés tout deux sur le perron de la rue de Solférino main dans la main, unis "pour faire de François Hollande le Président de la République dans sept mois", comme a déclaré Mme Aubry lors de son discours de dimanche soir.
Mme Aubry a su très vite redevenir première secrétaire et ramener l'unité là où les pprimaires avaient apporté division. En abandonnant immédiatement son statut de candidate, Mme aubry a su tirer les leçons de 2007 où les divisions internes n'avaient pas facilité la tâche de Ségolène Roayal et avaient même participé à sa défaite. Rappelons qu'au début de la campagne présidentielle de 2007, Ségolère Royal était donnée gagnante face à Nicolas Sarkozy...
Même si les nombreuses divisions qui sont apparues pendant les débats ne peuvent pas faire croire aux Français que tout se passera bien si les socialistes sont élus, "l'union fait la force" et après l'immense succès populaire & médiathique des primaires, la force est avec le PS.
Pendant ce temps à l'UMP, on tente de tirer mais l'ombre nous rattrape vite. La gauche rafle toute les voix et les répercussions médiathiques ; l'UMP traîne et n'a rien prévu.
Si "rien ne sert de courir, il faut partir à point" ets vrai, peut-être reste-t-il un espoir à l'UMP à moins que le ballon de l'hypercommunication désormais dans le camp socialiste ne finisse définitivement par agacer les Français qui changeraient alors de camp...