Toutes les données sur la formation et l’éducation, notamment le dernier rapport de l’OCDE, montrent une forte dégradation de la situation depuis 10 ans. Jamais le taux de chômage des jeunes n’a été aussi élevé dans notre pays. Jamais la réalité du « descenseur social » n’a été aussi forte.
Avec un budget de l’emploi en baisse de 12% dans le projet de loi de finances 2012, presque cinq ans après l’élection de Nicolas Sarkozy, il n’y a pas de bilan positif à droite sur l’emploi et la formation des jeunes. La situation s’aggrave.
C’est surement pourquoi, faute d’ambition et à court d’idées, l’UMP reprend mot pour mot, dans sa convention sur l’éducation, les deux mesures phares du PS sur la formation professionnelle : la création d’un compte individuel formation, inversement proportionnel au niveau de formation initial et l’objectif que chaque salarié progresse d’un niveau de qualification dans sa carrière professionnelle.
Ce plagiat ne fait pas illusion. Ces propositions que l’UMP sort aujourd’hui de son chapeau contredisent toute la politique menée depuis 2007 alors qu’elles étaient affichées par les partenaires sociaux dans le cadre de l’Accord National Interprofessionnel adopté il y a déjà … 3 ans !
Le Parti Socialiste s’engage à mettre en œuvre réellement toutes les mesures contenues dans son projet sur la formation professionnelle, visant à rompre avec le spectre du « déclassement », et pour lesquelles un travail sérieux a été réalisé avec les partenaires sociaux.