Depuis lundi, nous pouvons retrouver dans les bacs Prismophonic, le 3ème album de Christophe Willem. Porté par l’excellent single Cool, dont nous vous présentions le clip ici, ce disque était très attendu par les fans de l’artiste, et aussi un peu par la rédaction du Médiateaseur, avouons-le.
L’opus, produit par Steve Anderson (le M. Aphrodite de Kylie Minogue qui écrit au passage Pas si loin pour Christophe…) démarre d’entrée par du lourd avec Starlite, et son sample de Ain’t nobody de Rufus & Chaka Khan (reprise il y a une quinzaine d’année par Diana King), le single Cool, puis L’amour me gagne avec un son trance entêtant.
Première cassure dans ce son électro : le très beau Si mes larmes tombent, dans la lignée des plus belles ballades du jeune-homme (Jacques a dit, Si je tombais…), nous touche avec sa mélodie au piano.
La collaboration sur cet album avec la chanteuse Zaho se concrétise par le duo Indélébile, plus pop-rock que les précédents morceaux, dû notamment à la rythmique très accentuée par une batterie, assez présente aussi sur Ennemis in L.O.V.E.
Mais l’influence de Steve Anderson ne tarde pas à faire surface à nouveau avec le très planant Jamais dû, le très dynamique Automatik, Pas si loin, le fameux titre écrit par Kylie ou encore Je rejoins la scène et Le temps qu’il reste.
Prismophonic se termine tout en douceur avec Falling, une ballade tout en anglais aux gimmicks de piano qui laissent peu à peu place à des envolées de violons.
Après la révélation avec Inventaire et le semi-échec de Caféine, Christophe Willem revient avec un très bon 3ème album, encore plus travaillé, encore plus électro pop. Ne reste plus qu’à lui souhaiter un franc succès avec Prismophonic, mais ce garçon est né sous une bonne étoile, et nul doute qu’avec une « maman » comme Zazie et une bonne fée comme Kylie, rien de mauvais ne peut lui arriver.