Magazine France
De voir la Ingrid Betancourt de son "vivant" est assez impressionnant avec les images actuelles où on voit une femme amaigrie, certainement malade, soucieuse et complètement désarçonnée. Qui ne peut compatir à ce drame ? A mon avis, c'est la seule erreur de Dominique de Villepin, son ancien camarade à Sciences Po', qui, en tant que premier-Ministre à l'époque, n'a pas réellement travaillé à la libération de la franco-colombienne.
Je me méfie en revanche de la promptitude de Nicolas Sarkozy, obligé désormais de sauter sur chaque occasion qui peut le rendre populaire. Ce ne sont que des mots a dit dans son blog, l'impertinent Milton Dassier.
Plusieurs scénarii me trottent dans la tête. Et si finalement, les Farc gardaient le chef de l'Etat français en échange d'Ingrid Betancourt, la France perdrait-elle au change en récupérant une de ses filles, femme politique et d'Etat dont l'aura rend d'ailleurs intransigeant, le fou à lier colombien, Uribé, ami de Bush, qui a peur pour sa place ? Je crois que non.
Si en revanche, l'homme qui jura d'abord de se rendre à la jungle, puis, à la frontière entre le Vénézuela et la Colombie, de peur d'être capturé par Manuel Marulanda se dégonfle, on comprendra finalement son jeu.
Vous remarquerez que l'homme ne va jamais au bout de ses idées. Par exemple, il a définitivement arrêter de faire du jogging. Il va bientôt stopper ses autres folies ? C'est mieux pour lui et pour la France, devenu un paillasson, la risée du monde entier.