Le problème de départ est double : il s’agit de modifier un aspect du corps vécu comme un obstacle pour se sentir bien, et trouver soi-même le budget pour cette opération. Car une chirurgie esthétique en Tunisie ou une rhinoplastie en Hongrie ne seront jamais remboursées par la sécurité sociale, ni non plus d’ailleurs par quelconque complémentaire santé.
Ces personnes ont accepté de dépenser pour leur bien-être sans avoir de filet de sécurité. Or, lorsque le régime de santé n’aura plus les moyens de nous restituer peu ou prou les dépenses engagées, il faudra bien apprendre à gérer seul sa santé sans plus compter sur l’institution et à se rappeler que ceux qui avaient osé passer par les médecines non conventionnées étaient des précurseurs.