A l’aube de mes 40 ans rien ne change. Je m’interroge sur ma qualité de vie, je m’interroge en voyant ma tronche le matin dans le miroir, je m’interroge sur l’érosion de ma jeunesse, mais rien ne change.
J’aime la nuit, j’aime le soir, j’aime l’heure tardive qu’indique mon ordinateur, j’aime me lover dans quelques instants au fond de ma couette, j’aime la barre chocolaté que je vais engloutir, le verre de Coca Zéro qui viendra couler dans mon gosier, j’aime ce DVD que je ne vais pas finir de regarder car la fatigue me fera succomber. J’aime.
La nuit est paisible et c’est le moment ou la machine à penser ne fonctionne pas. Etrangement.