Vous vous souvenez peut-être il y a quelques mois j’avais dans l’idée de proposer une nouvelle rubrique intitulée carte blanche où les lecteurs du TLGB pouvaient s’exprimer sur n’importe quelle geekerie, sans se prendre au sérieux, un peu dans l’esprit de ce blog que vous aimez tant (ou pas d’ailleurs, mais moi par contre je raffole des maso !)
Et bien les enfants le grand jour est arrivé, un jeune homme courageux plein d’audace et d’humour a décidé de franchir ce pas si difficile en vous proposant son opinion sur le rebaunch de Green Lantern. Ce garçon vous le connaissez peut-être si vous lisez les commentaires car il est très fort dans ce domaine, il s’agit de notre ami Bardamu, alors trêve de bavardages je vous laisse avec cette première carte blanche, j’espère qu’il y en aura d’autres (à bon entendeur… )
GREEN LANTERN
Allez hop, mes impressions sur le relaunch de Green Lantern. Que dire si ce n’est que c’est du bon, voire même du très bon !
Il fait dire qu’avec l’ami Geoff Johns aux commandes (celui qui a relancé la série en 2004 avec Green Lantern Rebirth puis nous en a mis plein les mirettes avec Green Lantern Secret Origins, Sinestro Corps War, Rage of the Red Lanterns, Agent Orange, Blackest Night, Brightest Day…) ça ne pouvait être que bon. Les dessins sont de Doug Mahnke (qui a travaillé sur le comic-book The Mask) dont j’apprécie grandement le style, notamment sa façon de dessiner Carol Ferris.
Commençons par le #1
Sinestro réintègre le Corps des Green Lantern ! En effet, les Gardiens de l’Univers ont décidé de lui donner une seconde chance. Seulement voilà, Sinestro n’en a rien à secouer de la rédemption, estimant qu’il n’en a nul besoin et servir de nouveau les gnomes ne l’enchante pas des masses…
(Il n’a pas l’air comme ça mais il est vachement content)
Pendant ce temps là, Hal Jordan redécouvre les joies de la vie de simple mortel. En effet, à la fin de War of the Green Lanterns, il s’est fait virer comme un malpropre du Corps par ces ingrats de Gardiens qui ont estimé qu’il devenait beaucoup trop dangereux pour eux et la sûreté de l’univers, alors que notre brave pilote s’est mis en quatre pour leur sauver la peau en tuant Krona, le Gardien renégat qui avait réussi à prendre le contrôle du Corps.
Arrêtons nous un moment pour parler des Gardiens : immortels ayant vu la naissance et la mort de moult galaxies, ils sont sensés être les créatures pensantes les plus sages du cosmos ; pourtant quand on regarde bien, on s’aperçoit qu’ils cumulent conneries sur conneries. Déjà quand Hal, effondré par la destruction de Coast City par Mongul, essaie de recréer sa ville natale avec son Anneau, ils ne trouvent rien de mieux que de le convoquer sur Oa pour qu’il passe en conseil de discipline (un truc comme ça) ; Hal pète un cable, avec les conséquences que l’on connaît (libération de Parallax, quasi-destruction du Corps, introduction de Kyle Rainer…). Les Gardiens et la psychologie, ça fait deux…
Ensuite, ils font tout pour éviter la prophétie – pardon, la Prophétie – de la Nuit Noire (Blackest Night en VO) mais on ne leur a probablement jamais dit que plus on essaie de contrecarrer une prophétie plus cette dernière finit par arriver. Qui plus est, une Gardienne, Scar (Cicatrice), était rongée de l’intérieur par le « côté obscur », suite à sa confrontation avec l‘Anti-Monitor (dans Sinestro Corps War) et pas un de ses frères n’a réussi à le déceler ! Ça fait penser à Maître Yoda, le plus sage des Jedi, pas foutu de sentir qu’il y a un Seigneur Sith (le Sénateur Palpatine ; j’espère que je spoile personne) à trois pâtés de maison du Temple Jedi. Pour la sagesse, ils repasseront…
Enfin, ils se méfient des émotions comme de la peste, disant qu’elles sont funestes aux devoirs d’un Green Lantern et blablabla mais on peut voir en fait qu’ils sont de gros trouillards qui ont peur d’admettre qu’ils ont peur (pour reprendre les paroles de Hal dans le film).
Mais revenons à Hal : ce dernier est fauché comme les blés, n’a plus de boulot, doit trois mois de loyer à son proprio et est reparti vivre chez sa tante (ah non, ça c’est Peter Parker). Par contre, même sans son Anneau, il est toujours aussi casse-cou puisqu’il part à la rescousse d’une jeune fille agressée par un gros malabar tatoué.
(Hal a loupé sa vocation : il aurait dû faire cascadeur ou trapéziste dans un cirque)
Seulement, il vient de tomber sur le tournage d’un film…
(« Je suis l’homme qui tombe à piiiiiic !… Et merde… »)
Notre brave pilote se retrouve dans une cellule au poste de police du coin. Fort heureusement, Carol – qui ne fait plus partie des Star Sapphire et qui n’a pas l’air de le regretter des masses - paie sa caution.
(Quand je vous disais que j’aime bien Carol dessinée par Doug Mahnke. Par contre, c’est moi ou elle a la tête plus grosse que le ventre?)
S’ensuit une discussion entre Carol et Hal. Ce dernier ne sait pas vraiment ce qui le dégoûte le plus : sa mise à la porte par les Gardiens ou la réintégration de Sinestro dans le Corps des Green Lantern. En attendant, sa priorité est de retrouver un job. Carol veut bien le reprendre chez Ferris Aircraft mais pas en tant que pilote. On la comprend : avec lui, l’espérance de vie d’un avion de chasse n’excède pas 6 mois…
(« Non non c’est bon, deux ou trois éraflures sur la carrosserie mais à part ça rien de bien méchant… »)
Pendant ce temps là, à l’autre bout de l’univers
Sinestro constate, à son grand dam, que les membres de son Corps – le Sinestro Corps , basé sur le Jaune, la couleur de la Peur – est en train de foutre le bordel sur Korugar, la planète natale de notre moustachu.
Ce qui me fait penser que Hal est abonné aux super-vilains à moustache : Hector Hammond, Sinestro, Krona (quand il était jeune) ; manque plus que le Capitaine Crochet et Bennett (du film Commando) pour compléter le tableau.
Après une confrontation aussi rapide que musclée avec un des méchants en jaune, Sinestro décide d’aller chercher de l’aide.
Retour sur Terre où Hal trouve le moyen de se brouiller avec Carol.
Euh ?!
Je vous décris la scène : restaurant chic avec chandelles, serveurs sapés comme des milords, Carol en jupe sexy (mais pas trop), Hal en costard, bref le cadre idéal pour déclarer sa flamme à sa dulcinée (par exemple). On sent que Hal a envie de dire quelque chose à son amie mais il hésite. La tension monte. Finalement il se lance et…
Sérieusement, Hal aurait dû, en plus de ses manuels de pilotage, lire ceci :
Dépité, notre héros rentre chez lui, sous la pluie (gros cliché hollywoodien), à pied (c’est Carol qui conduisait) pour trouver collé sur sa porte un avis d’expulsion. Journée de merde…
Et comme si ça ne suffisait pas…
(Oui, Sinestro a les ongles noirs. Quel gros crade!)
à suivre…