... et qui fait quand même 'achement marrer parfois, et ronchonner souvent.
Amis parisiens je vous adore, ma quand même vous avez certaines manies qui portent au rigolâge. Parlons par exemple à tout hasard... pouf pouf pique nique douille... de vos courses effrénées à la gauche des escalators, comme si votre vie en dépendait, comme si vous étiez habités d'une attrait indécrottable pour les records de vitesse. On peut encore vous excuser dans le métro (même s'il y en a toujours un à quai et ne me répondez pas que c'est faux, qu'il arrive quelques fois que vous attendiez cinq minutes... :D) parce que bon c'est vrai c'est stressant ce petit bipbip qui nous rappelle sans cesse que oui, il va partir sans nous. :grrr: En Normandie mes chéris et plus particulièrement dans mon village du bout du monde, on a un bus à 7.15 am et un autre à 18.00 pm pour ça que j'ai un peu de mal à me bousculer le popotin à la parisienne dans le "tioube" (I know c'est le petit name donné au métro anglais, but ça sonne bin en bout de phrase là). Du coup je me retrouve bousculée de ci de là, percutant et pétant de mes os tous pointus carrelage après carrelage, essayant tant bien que mal de m'agripper aux affiches arrachant et vandalisant ces petits trésors de communication (...) pour tenter d'échapper à ce flot capillaire (ouais, à ce stade de ma dissertation ne cherchez plus la moindre trace de rationalité). Mais alors le comble du comble hein, c'est quand même d'être obligés de se ratatiner à droite dans les escalators de la FNAC & co. Vous êtes sérieux dans ces moments là? Vous ne ralentissez jamais? Pour le coup je préfère encore me gausser même si les gros nazes taille de pompe 47 trouvent plus efficace un ratatinâge de djeule plutôt qu'un aimable pardon... Ccrriiiiiiisssss! :sefaitlescrocs:
Pour rester dans les sous sols parisiens, j'admire la façon que vous avez d'occulter royalement la poésie qui vous entoure, comme ci une fois rentrer dans cet égout infect (Mmhhh ! A parchezmoi c'est le tram, tout dehors et tout qui sent bon! :boucheenculdegarce: Ma tout le monde n'a pas la chance d'habiter en campagne... :frime-héhé:) vous vous retrouvez le cerveau tout plein de caca, lobotomisés et robotisés à mort, totalement hermétiques aux jolies choses. Je m'explique, vous avez la chance d'avoir constamment ou presque de la musique pour vos voyages métropolitains. Chez moi c'est quelque chose qui n'existe quasiment pas. D'une parce que c'est une ville relativement petite (100 000 habitants) et que les gens vraiment malheureux y sont beaucoup moins nombreux qu'en capitale (et boudiou, on ne peut que s'en réjouir!). Alors quand une petite madame toute mimi joue de l'accordéon dans la rame avec plaisir ou qu'un grand papi au sourire accueillant se promène avec son orgue de barbarie jouant de jolis airs envoûtants, beh je suis sûrement concon mais ça me botte sacrément. Et je pense que certes une petite pièce de monnaie leur ferait grand plaisir mais un peu d'attention leur en ferait davantage. A côté de ça, vous avez tous la bouche pendante et le regard accusateur de me voir photographier pleins de connasseries dans la rame, franchement... :D
Il y aussi un truc qui m'a gentiment fait sourire dans la soirée ma là ce n'est pas vraiment de la faute des pedestrians que vous êtes. Contexte : je bois un chtit canon avec un de mes Kikis (viendu de Parcheznous spécialement, parce que mon absence lui est insupportable :detoutessesdents: Mais si!) et Chiwi (plus mouaah que jamais mais c'est pas le propos je sais! :gaga:). Kiki voit débarquer stupéfait dans le troquet où nous sommes attablés, une compatriote de licence yéparlelavodkacouramment. Ses sacs, ses amis et elle s'installent gentiment sur un petit bout de table non loin de nous et ce cher monsieur serveur au grinchonnâge à couper au couteau vient logiquement prendre leur commande. L'amie de Kiki lui dit gentiment que non, elle ne prendra rien. Ni une ni deux le grinch lui somme de consommer sous peine de voir sortir de son chapeau un toutenmuscle dressé pour le foutâgedehors de pauvres âmes normandes (oui forcément un bar pour Ouestois, nous étions près de Saint Lazare). Poudoum poudoouuu-ooouu-ouum!
D'ailleurs j'y pense, le père Duris résume très bien tout ça dans le Paris de
Klapisch (et ce n'est pas par goût pour le film que je la ressors, non
non... on en parle un autre coup) mais parce que ça résume quand même
bien ce "submicrocosm" là: les Parisiens ne sont heureux que dans la
râlerie et ne se rendent pas toujours compte de la chance qu'ils ont d'être en vie dans une si jolie ville... Rhooolala! Ce que c'est niais... :s'autolynchelagoule: Bref, en gros faites pas iéch', profitez de la jolie cité dans laquelle vous créchez! :dediou:
Dernière chose, et là c'est à mes parcheznousautres que je m'adresse, je trouve que depuis quelques mois il y a comme un relâchement en bagnole. Mais qu'est ce qui vous prend de klaxonner pour un oui ou pour un non et de conduire comme ces manchots de parigots, heinditesquoicomment? :detoutessesdents:
Allez je vous fiche la paix! C'est ça qui fait votre charme et c'est pit-être (sûrement) pour nos similitudes de râleurs-grinchonneurs que j'accepte sans mal de viendre bientôt poindre en le sein de parchezvous... Houhou! Ma qu'est ce qui se passe... ? Un jour prochain hein, je vous laisse vous remettre gentiment.
Ceci dit, les provinciaux ont sûrement de vilaines petites manies agaçantes alors en parisiens vengeurs que vous êtes n'hésitez pas à en faire part aux arriérés crottés que nous sommes, ça risque d'être tordant. "La Bagaaarre!" :gneuh:
° Série photo numérique à viendre qui fera écho à celle argentique dont je vous ai parlé il y a peu. J'essaye de me dégoupiller de ça rapidement, ma j'ai pas mon pc avec moi donc faut que je passe par gentil frangin pour m'envoyer tout ça. ;)