Sophie, Sophie, mais de qui s’agit-il ? De la sagesse, comme sa racine grecque l’indique. Et par extension, de la philosophie. Car celle-ci est de retour et envahit nos kiosques à journaux, les présentoirs des librairies et aussi les ondes.
Et nos vies aussi pour lui donner un sens qui nous échappe parfois dans une société guidée par l’immédiateté, dominée par la logique financière du marché, engoncée dans l’omniprésence aliénante de la consommation, enfermée dans un stress paralysant. Où plus personne ne s’autorise à dépasser les limites de sa pensée tellement la peur du risque est grande. Où donc on réinvente ou on revisite des codes, on enfonce sans fin de nouvelles portes ouvertes.
Donc sursaut salvateur pour se délivrer de ces modes de pensée très réducteurs. Porter un œil neuf sur ses choix, professionnels bien sûr et donc de vie tout court. Elargir ses perspectives et donc le champs des possibles. Alléger ses contraintes. Faire émerger une vision de soi plus authentique. Construire des réponses harmonieuses. Avec sagesse.
La philosophie est donc en route. On remet la gentillesse au goût du jour. On parle de l’éthique au sens moral du terme. Je serais tentée de proposer d’introduire dans les écoles de management, un enseignement de la philo. Pour convertir tous ces futurs brillants dirigeants au choix de la sagesse.