Il y a des jours comme ça. Je m’étais laissé tenter pour une session entre midi et deux. Et pour une fois, absolument tout était en place : des conditions de rêves (un bon gros 1,5m bien gras, je pense), pas de vent, un climat digne du printemps. La totale. Et me voilà donc en train de foncer au pic, la bave aux lèvres. Première vague OK, avec un retour au pic rapidos. Et puis une série arrive, et crac, le leash pété (enfin pas le leash mais le bout de fixation du leash. Et je l’ai bien cherché car celui-ci était bricolé avec une… ficelle de jardinier, robuste mais pas assez face aux rudesses de l’eau salée). Bref, me voilà à nager dans des séries soutenues pour aller récupérer la Wicked. Après un rapide rafistolage, retour au pic où, une série mastock aura eu raison du bricolage. Re natation, re bricolage et re retour pic. Nouvelle série et même résultat. Là, j’opte pour une solution old school : le leash glissé sous la combi et retour au pic. Oui mais non, car une nouvelle série de fond aura définitivement raison de le Wicked (malgré un cramponnage en règle des rails), propulsée sur 300 m directement… sur la plage. Rooooaaarrrrr…
Du coup, en ramant lors d’un retour mouvementé, j’ai eu une délicate pensée pour ces surfeurs des 60′s. Ces mecs allaient affronter des bombasses de classe internationale avec leurs troncs et leurs slips rayés pour tout équipement de base. Sans dec. Respect pour ces gars là… (l’avantage de tout ça ? Punaise, ça fait les épaules).
ps : merci à Allosurf pour la photo du jour.
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