Les premières années du nouveau siècle ont montré une lente érosion de la valeur du dollar, accompagnée de la progression rapide de l’endettement extérieur de ce grand pays.
Simultanément, une diminution assez rapide de son industrialisation se poursuivait au profit de pays étrangers, qui lui procurent à présent tous les biens qu’ils produisaient auparavant sur leur sol. Leurs prix, bien meilleur marché, leur permettent de ne pas augmenter les salaires de leur population. Sa croissance économique faisait jusqu’ici l’admiration du monde entier, mais elle était essentiellement assise sur un extraordinaire boum immobilier généré par des taux d’intérêt inférieurs au taux de détérioration de la monnaie, et s‘accompagnait de la disparition à peu près totale de l’épargne nationale. Tout cela sur fond d’aventurisme guerrier coûteux et sans grand intérêt.
À partir de 2004, des signes d’essoufflement de cette croissance apparurent. Toutes les familles ayant les moyens de posséder une maison neuve l’avaient faite construire, et l’immense capacité financière qui en avaient assumé la réalisation se trouva sans emploi, et commença à être rongée par l’inflation. Les établissements financiers du pays allaient commencer à perdre de l’argent, ce qui constitue un péché majeur au pays de l’oncle Sam.
par Surf the info