Mercredi 9 novembre, à Bordeaux, Le Rocher de Palmer n’a pas fait les choses à moitié. En gros nom de cette soirée : Miles Kane. Et autant dire que le jeune homme ne nous a pas pris pour des cons, promis après je suis polie !
C’était un peu la rencontre des générations, à ma gauche un couple de parents et à ma droite des minettes de 14 ans hystériques à l’idée de voir le sexy Miles Kane.
La soirée commence en beauté, puisque c’est la jolie Charlie Plane qui monte sur scène. Toute seule, comme une grande, sans ses musiciens. Autant vous dire qu’elle en a épaté plus d’un. Et pour ceux qui la connaissaient déjà, c’est très heureux qu’ils continuent de la voir chanter sur les scènes Bordelaises.
Charlie Plane, c’est le genre de chanteuses que tu regardes avec les yeux qui brillent, des pincements aux cœurs. Elle n’est pas de ces chanteuses qui chantent du vu et revu. Quand tu te retrouves devant une telle première partie, tu as l’impression que tu vas quitter la salle en même temps qu’elle quittera la scène, que c’est elle que tu es venu voir, tout simplement.
Submergée par le stress, Charlie Plane n’est pas très bavarde, et s’en excuse poliment. Probablement impressionnée de jouer devant autant de monde, car la jeune femme a plus l’habitude des petites salles, comme celle du Chicho le 15 novembre par exemple. Mais qu’elle ne s’inquiète pas, tout le monde est tombé sous son charme et de ses chansons très douces. La jeune femme prend du plaisir, et c’est ce que nous voulions tous. Elle enchaîne donc les chansons de son disque, puis laisse la scène à la vedette de la soirée Miles Kane.
Jeux de lumière, roulements de tambours, et l’homme à la chemise blanche et au pantalon de cuir surgit sur la scène. Et vous pensez bien, c’est maintenant que les minettes hurlent.
Oh, je ne vais pas vous mentir, j’ai moi aussi bougé mon corps. Et comment ne pas le bouger!
Un batteur en grande forme, un guitariste avec le sourire, ah oui ça ça fait plaisir. Le bassiste était plutôt effacé tout au long de la soirée, quant à l’homme au chapeau tout au fond de la scène, lui il était aux claviers, et puis Miles à la guitare et au chant (normal).
Très joueur et très proche du public, il vient frotter ses jambes auprès de ce dernier, avec des déhanchés plutôt sexy. Et puis, après avoir repéré ses plus grandes fans, c’est vers elles qu’il fera les allers-retours tout au long du concert, jusqu’à se frotter un peu plus près que les autres fois, et tomber de la scène.
Mettez-vous à la place de ces jeunes filles, il est normal quand on a le visage de son idole à portée de main, de le tirer vers soi, de ne plus le lâcher, et de vouloir le garder que pour elles. (Oui, j’avais dit que je serais polie, mais je n’avais pas dis que j’arrêtais l’ironie.)
Bref, revenons à nos moutons, euh à nos musiciens… « The Colour of the Trap » c’est un album qui donne la pêche, qui te plonge dans le vieux rock anglais des années 60. Enchainant les « tubes » du disque : Rearrange, My fantasy, Come Closer, Inhaler, Miles Kane reprend également un titre de Jacques Dutronc. Beaucoup plus électrique, Miles livre une version très rock’nroll de la chanson « Le Responsable«
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Le groupe quitte la scène, puis revient pour jouer deux derniers titres. Les jetés de micros, de bouteilles d’eau, les va et vient sur le devant de la scène pour nous applaudir sonnent la fin du concert, du très bon concert du jeune anglais. Je crois qu’on peut se le dire, Miles Kane est fou, mais tellement talentueux.
Clap clap aux artistes pour cette très bonne soirée, ainsi qu’au Rocher de Palmer.
Ah oui, j’allais oublier, rajouter un « u » entre le « e » et le « r » de MERCI et vous aurait la prononciation du chanteur.
Crédit Photo : Larsblog