En effet, le journaliste ne croit pas à la thèse du modeste jardinier qui tue sa riche patronne pour de l'argent. De nombreux éléments entachent l'enquête : la faute d'orthographe dans l'inscription ainsi que la lisibilité de l'écriture alors écrite par une femme agonisante, pas de trace de sang sur les vêtements que portait Omar se jour-là, l'incinération du corps empêchant une autopsie supplémentaire, la datation peu précise de l'heure de la mort, la destruction de la pellicule de l'appareil photo de la victime par les gendarmes, aucun interrogatoire des personnes inscrites sur l'agenda de la victime.
Ces nombreux éléments ont fait défaut dans l'enquête judiciaire. C'est pourquoi en 1998, Jacques Chirac le gracie. L'avocat d'Omar, Jacques Vergès va ensuite demander la révision du procès qui sera refusée en 2002. Omar Raddad est aujourd'hui libre, mais est toujours coupable aux yeux de la justice française.