Clarisse RINALDO et Sirius nous font découvrir Guillaume LEKEU

C'est le 19 juin 2010 et dans l'église Saint Sébastien d'Annappes que le quatuor Sirius offrit au public du NORD ce très prenant Molto Adagio du jeune compositeur wallon Guillaume Lekeu qui connut un destin tragique ; il mourut âgé de 24 ans à peine. 

Cette oeuvre a été écrité en 1887 : les musicologues notent un commentaire sur la mort du Christ : Mon âme est triste jusqu'à la mort.

http://www.youtube.com/watch?v=SNRXecoHYqM

Guillaume Jean Joseph Nicolas Lekeu est né le 20 janvier 1870 à Heusy dans la proche banlieue de Verviers. Il reçut ses premières leçons de musique du directeur du conservatoire de musique de Verviers. En 1879, ses parents émigrèrent à Poitiers. Là-bas, il fréquenta le lycée tout en poursuivant ses études de musique en autodidacte. C’est aussi à Poitiers qu’il composa ses premières œuvres, notamment Andante et variations (1885) et Marche d’Ophélie (1887).

La famille Lekeu s’installa en 1888 à Paris où le fils Lekeu obtint son baccalauréat en philosophie. Grâce à son professeur Gaston Vallin, il fit connaissance la même année avec César Franck qui le prit parmi ses élèves avant de s’éteindre peu après. Sur les insistances de son nouveau maître Vincent d’Indy, il se porta candidat en 1891 au Prix de Rome à Bruxelles. Bien que premier à l’issue de l’épreuve éliminatoire, il remporta en définitive le deuxième prix. Ce classement provoqua un tollé de la part du public. Lekeu écrivit à Indy à ce propos «Le concours de Rome est très différent de ce que je pensais. Le concours ne se dispute pas entre les concurrents mais entre les conservatoires».  Les membres du jury n’apprécièrent vraisemblablement pas que le jeune compositeur eût préféré l’enseignement de César Franck à celui du conservatoire.

Source The New Grove Dictionary of Music and Musicians.

Le Quatuor Sirius est composé de Frédéric Daudin-Clavaud, Clarisse Rinaldo, Claire Eeckeman et Pierre Joseph.

Il n'est pas interdit de les entendre un de ces jours prochains en Guadeloupe et pourquoi pas dans un quatuor de Saint-Georges !