Critiques Séries : The Walking Dead. Saison 2. Episode 6.

The Walking Dead // Saison 2. Episode 6. Secrets.

The Walking Dead est une sombre merde. Une série qui ne sait pas ce que c'est qu'un série. Je me pose tellement de questions des fois. J'en viens à me demander si ce n'est pas des enfants en chinois à qui on sous-traite l'écriture afin que AMC puisse enfin faire les économies qu'elle attends de faire depuis tellement de temps. Le ridicule tue la création, et surtout c'est tellement ennuyeux à mourir, que cet épisode prouve une fois de plus - car une fois n'est pas coutume, on le sait bien depuis le début de la série - qu'il n'y a rien de bon dans cette série. Elle tente de nous faire croire qu'elle peut faire des trucs, qu'elle peut tuer des zombies. Sauf qu'au fond, on sait très bien qu'il n'y a rien. On arrive à peu près au moment où Darabont a été viré de la série. Il me semble que c'était durant le tournage du 6ème épisode. Ca ne se ressent pas, la série reste la même, et surtout aussi vigoureux qu'un pénis sous vicodine. Et justement, la pauvre Lori, qui est le seul personnage que je supporte dans cette série arrive à en quelque sorte sauver l'épisode. Mais le scénario est poussif, répétitif, et va tellement abuser de son histoire de femme en cloque, qu'on aurait presque envie de s'ouvrir les veines à coup de dents de zombies.
Ah oui, justement les zombies. C'est une fastidieuse blague. Je me demande si les gens qui font la série ne se moquent pas de nous. J'entends déjà les claviers des fans de cette série me dire : mais c'est pareil dans les comics. Mon oeil ouais ! Dans les comics il paraît que c'est rythmé et BON. The Walking Dead la série est juste aussi beau qu'un Tampax usager, et aussi bon qu'une choucroute - oui, il faut savoir ça sur moi, je déteste la choucroute -. The Walking Dead c'est un peu la série qui a réussi à rendre le chant des cigales encore plus insupportable qu'il ne l'est déjà. C'est sans parler des moments de silence où le son de ces cigales se met à ronronner encore plus fond - oui, on entend le son qui augmente d'un coup, merci AMC -. Sans compter, que la série a réussi à faire des cigales des personnages à part entière. Je paris qu'elles doivent bien se marrer, et si seulement en elles savaient ce qu'elles font endurer à mes oreilles… Je les auraient bien dégommer. Mais en fait j'ai compris, c'est un message pour dire que le virus des zombies vient des cigales non ?
Autre information capitale de cet épisode, on apprend à faire la cuisine en milieu hostile. Attention, il n'y a jamais personne dans les parages - juste dans une pharmacie du coin - mais forcément, il faut faire ça sur un réchaud de camping façon Franck Dubosc. Il ne manque plus que le pastis, et on est parés. The Walking Dead prodigue donc des conseils encore meilleurs que ceux de Laurent Mariotte et ses îles flottantes retournées au coulis de chocolat blanc à la fraises des bois. Oui, moi aussi je comprends jamais ses recettes - pourtant simple -. Ah oui, c'était de l'humour. The Walking Dead c'est aussi des histoires d'amour, mais c'est tellement mauvais que je veux pas en parler. J'ai peur de choquer une diarrhée. Car oui, c'est un pauvre syndrome qui semble toucher les scénaristes. Ils faut écrire au plus vite car comme ça, ils vont plus vite aux toilettes. Et dès qu'ils reviennent ils ont perdu le fil du coup, reprennent l'histoire de façon bizarre.
C'est sans compter sur la partie de l'épisode pompée sur Falling Skies. Déjà que dans cette dernière les cours de tirs étaient aussi ennuyeux que les discours homéopathiques de Corinne Lepage - ah oui, vous la connaissez pas ? On s'en fout, vous inquiétez pas -. L'épisode plonge donc dans le mauvais, le très mauvais, l'ennui de bas étage. Des fois je me dis que The Walking Dead pourrait être marrante, mais mis à part le petit pipi de Lori dans l'épisode précédent, je ne trouve rien d'aussi drôle. J'attends toujours le moment où Rick sera constipé - comme son visage - et criera au loup dans une prairie. Ce pourrait être fun. Et puis bien sûr l'épisode n'a pas du tout capitaliser sur son cliffangher qui était pourtant prometteur. Comme moi, il ne faut jamais parler d'un cliffangher comme d'un miracle…
Note : 1/10. En bref, c'est la fin du monde non ?