Entretien avec Allan Theo : nouveau rock made in France

Certain(e)s internautes s'offusqueront : Luc Melmont parle de rock. Tant pis. J'ai eu l'occasion à plusieurs reprises de dire que ce blog se voulait éclectique, l'éclectisme en culture est une valeur fondamentale à mes yeux, à mes sens. Voilà, j'ai pris autant de plaisir à jubiler en parlant de Jean-Pierre Réginal, Juliette, Mylene Farmer ou Nicolas Bacchus, voire Abba. Brûlons les chapelles, et du bois des barrières faisons des niches pour nos chiens. C'est avec fierté que je vous invite à lire ces notes d'entretien avec le chanteur-icône Allan Théo, dont il était déjà question dans un article précédent.

Si je vous dis 'chanson', qu'est-ce que cela évoque pour vous ?

Quelles sont vos idoles ?

Comment travaillez-vous votre voix ?

Quand peut-on espérer vous voir sur scène à Paris ?

Nous préparons ça pour l'année prochaine, aux alentours de février comme départ à une série de concerts à travers la France avec les potes, ça va faire du bien !

L'érotisme est présent et assumé dans votre oeuvre, ce qui est peu courant si on compare aux autres artistes rocker, en solo ou en groupe,en France (je songe à certains à la pudeur maniérée, qu'affectionne Télérama ou les Inrocks). En vous voyant, on pense plutôt à Anthonye Kiedis, de Red Hot Chili Peppers, en avez-vous conscience et est-ce quelque chose que vous souhaitez dégager en live ?

Merci pour la comparaison très flatteuse ! Mon album Reprends les Armes est le fruit d'un besoin de liberté total. Je suis parti du principe que mes aspirations musicales ne concordaient pas avec une médiatisation à grande échelle (essayez d'écouter du rock à la radio...) A partir de là, il fallait que je me libère. Que je fasse ce qui me passe par la tête. D'où l'orientation vers un site communautaire pour financer mon album : Le seul moyen de ne pas être censuré par un directeur artistique. Comme tous mes potes et toutes les personnes que je connais d'ailleurs (et les femmes sont loin d'être les plus coincées), je suis assez porté sur le cul. J'ai la chance d'avoir la musique pour m'exprimer. A partir du moment où je m'inspire de ce qui me plait, de ce qui me préoccupe, de mes pulsions et de mes peurs, il est normal que plusieurs titres de l'album traitent du sexe... Les clips, naturellement, sont teintés de ces énergies. Je ne sais pas pourquoi le sexe, l'érotisme, sont si peu présents dans le rock en France. C'est pourtant notre énergie primaire. Cette énergie, je ne veux pas passer à côté. Et tant pis si ça gêne les donneurs de leçons. Quand j'ai la chance d'être contacté par Eropolis (salon de l'érotisme) pour faire la tournée avec eux. Evidemment que je vais puiser dans l'aspect érotique de mon inspiration pour faire un show sensuel avec une fille en chantant mes titres ! Maintenant en live, avec mes potes (qui viennent tous du métal), l'énergie s'orientent naturellement vers la rage et la révolte. Faire selon mes envies, c'est la ligne de conduite que je veux tenir désormais.

Quels sont vos rapports avec les musiciens ? Les autres artistes...

Enfin, sur mon site, on n'y échappe pas : votre plat préféré ?