A l'occasion du festival du changement organisé par les Jeunes Socialistes à Strasbourg, François Hollande a marqué sa volonté de renouer avec le rêve français, "celui qui permet à chaque génération de vivre mieux que la précédente".
Après une rencontre avec des professionnels intervenants dans le domaine du soutien aux jeunes en difficulté, François Hollande a entamé un long bain de foule dans les rues de la capitale alsacienne, recevant un accueil particulièrement chalereux. Il s'est ensuite rendu au Rhénus où il a rejoint plus d'un millier de jeunes qui l'ont ovationné à plusieurs reprises.
Dans un discours adressé à la jeunesse, le candidat à la Présidence de la République a insisté sur les raisons pour lesquelles il avait souhaité placer la jeunesse au coeur de son projet présidentiel: "promouvoir la jeunesse, c'est servir la République tout entière", a t-il déclaré.
"Je ne m'adresse pas à vous par mode ou par calcul ou parce que je crois que la jeunesse n'est que d'un bloc" mais "parce qu'elle est au coeur de la coohésion nationale". "Elle est notre seul
capital, sa réussite sera la nôtre" a insisté François Hollande.
Ne voulant laisser "aucun jeune sans formation", proposant "un parcours d'autonomie au-delà de 18 ans" et "un contrat de génération" permettant dans les entreprises "la transmission des savoirs,
des savoirs faire" entre seniors et jeunes, le candidat a aussi rappelé sa proposition de création de 60 000 postes dans l'Education nationale "il est de mon devoir de refaire de l'école une
grande cause nationale c'est-à-dire un pacte entre la nation et le peuple" "Je vous appelle à vous engager dans la campagne" car "la force de la jeunesse c'est d'avoir des rêves assez grands pour
ne pas les perdre en chemin".
A l'occasion de ce congrès, Thierry Marchal-Beck a succédé à Laurianne Deniaud à la tête du MJS.