En France désormais, la grande majorité des émissions proposent de manière plus ou moins consciente de live tweeter leur programme. Cette nouvelle manière de consommer les programmes en communanutés commence à connaître un franc succès à tel point que différents sites internet sont apparus de manière à faire le point sur le phénomène (notamment devant la télé ou Trendrr). Ainsi, grâce à ces outils nous avons accès à de nouvelles formes d’audience qui vont mesurer le degré d’interactivité que l’émission a généré sur le web et notamment sur Twitter. C’est ainsi qu’en croisant les courbes officielles fournies par Médiamétrie et les outils de mesure de l’activité en ligne ont se rend compte que ne pas prendre en compte les audiences en ligne ne révèle absolument pas la manière dont une émission est perçue par une partie du public.
Médiamétrie est une force dans le calcul des audiences par tranche de population grâce à un système de quotas relativement efficace. Il demeure que prendre en considération ce qu’il se passe en ligne apporte un tout autre regard dans le public que l’émission attire ou non. Live tweeter une émission n’est pas une démarche passive, elle rend compte à la fois d’un suivi du programme mais également d’une envie de débattre (même si cette notion peut être largement débattue lorsque l’on tient compte de la teneur générale des messages), de discuter, d’échanger, de s’intégrer dans une communauté. La communication ne va plus dans un seul sens, elle émet puis reçoit et ce dans les deux sens. La télévision d’offre est à un stade déclinant dans la configuration actuelle, il devient impératif pour elle de devenir d’accéder aux demandes du public sous peine de définitivement perdre ceux qui dans le seul internet trouve le terrain de jeux idoine à leurs demandes.
Prendre en considération cette audience 2.0 c’est avant toutes choses être à l’écoute du public, pouvoir relayer leurs attentes, leurs envies, les faire participer, tout simplement rendre les téléspectateurs téléspect-acteurs.