Daniel Sanchez (entraîneur de Valenciennes)
On n’a pas joué en première période. On les a laissés jouer en leur laissant des espaces et des libertés. On n’avait pas du tout prévu ça. On était trop bas au milieu. La deuxième période a été bien meilleure. C’est le jour et la nuit quand on est plus agressifs. C’est peut-être notre meilleure période, d’autant que le contexte était compliqué. On a été sérieux, rigoureux. A l’arrivée, on prend trois points, ce qui était le plus important ce soir (dimanche). Il fallait absolument gagner, on a fait ce qu’il fallait faire. Après les trêves, on a toujours un peu de mal à se remettre, ça s’est vérifié. Notre retour prouve qu’on a quand même des ressources. Dans la difficulté, on a eu la force de caractère et l’orgueil. Psychologiquement, c’est important de savoir qu’on peut revenir quand on a un score contraire.»
Laurent Fournier (entraîneur d’Auxerre)
Bien sûr, j’ai des regrets, car vu la première période c’est dommage de perdre ce match. On a fait deux périodes différentes. Ce qu’il manque, c’est l’envie de garder ce résultat. On ne sait pas le faire, c’est dommage, je ne sais pas pourquoi on a reculé. Pourtant, à la mi-temps, j’avais demandé de jouer plus haut. C’est décevant. Je pense que c’est mental. Garder un résultat, ça s’apprend. Il faut un état d’esprit. Sur ce que j’ai vu en deuxième période, on est incapable de se faire mal. Ça demande des efforts défensifs, je ne parle pas de solidarité, je parle d’envie et de gnaque. Parfois, il faut savoir ce que l’on veut.»