Des rumeurs ont agité le marché sur une possible action de la BCE qui prêterait au FMI qui lui même preterait aux pays européens en difficulté. Or la chancelière allemande a douché les espoirs en insistat sur le fait que les "institutions européennes ne peuvent prétendre à un pouvoir qu'elles n'ont pas". Ce "nein" à toute action de la BCE, seul acteur à pouvoir soulager la zone euro continue de plonger les opérateurs dans le marasme et les flux de capitaux et d'investissements se retirent progressivement de l'Europe ce qui a pour conséquence de déprimer non seulement le marché actions mais également de faire bondir les taux d'emprunt des pays "coeur" comme la France ou l'Autriche.
Du côté des valeurs, les services aux collectivité sont particulièrement touchés : Veolia ou EDF touchent des plus bas historiques de même que les valeurs cycliques qui voient leurs perpectives de croissance ecornées : Lafarge dans la construction mais également les valeurs pétrolières telles que Vallourec, Total ou Technip subissent de forts dégagements. Enfin, au coeur du cyclone, les valeurs bancaires ont repris leur baisse comme Societe Generale, Credit Agricole ou BNP qui plongent de plus de 8% la semaine passée.
Le portefeuille Boursomax est en ligne avec la mauvaise performance du CAC 40 : -19% contre 21% pour l'indice parisien.
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