Un homme nettoyait un sol réfléchissant quand les portes du cinéma ouvraient, ce matin-là. Les cubes intriguaient les passants. On attendra la fin du film pour s’y arrêter et tenter de saisir une image de cette installation.
Fin du film. Le soleil joue sur les surfaces qui lui sont ainsi offertes, il chauffe plus fort. Il faut un peu de temps pour comprendre le dispositif de ces cubes de miroirs imbriqués les uns dans les autres, renvoyant, selon l’endroit où l’on se trouve, le reflet d’un immeuble, de la BNF ou des affiches du MK2.
Miroirs creusant l’espace d’une étrange luminosité, angles droits coupants, jonction par fragments entrecroisés du ciel et de la terre.
Marie-Aurore Stiker-Metral, lauréate Audi talents awards, avait installé ses cubes sur l’esplanade pour quelques jours.