Je vous ai parlé il y a peu d’Organisez vos projets avec le Mind Mapping ; à peine la lecture de ce dernier achevée, je me suis lancée dans le dernier-né de Pierre Mongin, Organisez vos notes avec le Mind Mapping.
Vous allez me dire, quelle différence avec le précédent ? Alors effectivement, les deux ouvrages se ressemblent un peu … On y retrouve évidemment les grands principes du mind mapping, de la pensée visuelle … ; mais ce livre se distingue nettement de son prédécesseur en abordant une nouvelle forme de prise de notes, proche du mind mapping : le sketchnoting (traduit en français par “croquinote”).
Et là, je dois l’avouer, j’ai été enthousiasmée … le sketchnoting est une forme de prise de notes visuelle (comme le mind mapping) :
“Elle se compose de dessins et de mots pour affiner la compréhension. Les mots et les dessins s’organisent dans l’espace afin de créer des connexions. (…) C’est une forme de prise de notes qui, comme le mind mapping, fait appel au fonctionnement complémentaire des deux hémisphères de votre cerveau. Ce qui la rend pertinente et percutante.” (Organisez vos notes avec le Mind Mapping, p 90)
Concrètement, le sketchnoting (qui se retrouve aussi sous les noms de visual notes (notes visuelles) ou graphic notes (notes graphiques)) consiste à prendre des notes de manière très active, en transformant dès que possible les idées en dessins ou croquis, et en mettant en exergue ses écrits à l’aide des moyens bien connus des “mind mappeurs” : couleurs, typographie, icônes, symboles, puces etc.
Couverture d’Organisez vos notes avec le Mind Mapping :
Si mind mapping et sketchnoting sont proches dans l’esprit, les différences entre les deux techniques sont cependant de taille : dans les croquinotes, pas de point de départ spécifique : on peut commencer à écrire n’importe où, et les informations ne sont pas reliées entre elles. Par ailleurs, les notions de structure et de hiérarchie sont quasi absentes, alors que ce qui fait toute la force des cartes heuristiques réside justement dans le fait de hiérarchiser et classer les informations en branches et sous-branches partant du coeur du mind map.
En d’autres termes, ces deux méthodes ne se concurrencent pas, mais sont tout simplement complémentaires ; là où le mind mapping excelle à structurer de l’information, faire naître des idées, et faciliter la mémorisation, le sketchnoting permet de visualiser l’information, et surtout de la communiquer facilement et rapidement au plus grand nombre.