Vous vous demandez certainement quel est le devenir des hommes politiques en retraite. Lorsqu'ils quittent le devant de la scène, où vont-ils se réfugier pour reposer leurs regards meurtris par le feu des projecteurs ? Quels compagnons ou compagnes adoucissent la solitude qui leur est nouvellement échue ?
En ce qui me concerne, j'ai développé une activité débordante : je dispense dans toutes les capitales Européennes z'et Mondiales le fruit des longs travaux qui ont ensoleillé ma vie, sous la forme de conférences nommées : "L'andouillette, notre amie. Sa vie, son œuvre".
Mais tous n'ont pas eu la prévoyance de préparer cette apothéose intellectuelle, ce feu d'artifice de la pensée et de la cuisine roborative qui berce mes jours désormais vacants.
Car, si on sait que George Marcheur Buisson – ex-Président des Etats-Unis – fait désormais ce qu'il a toujours eu en tête : rien. Que Ségogole continue à défendre des illusions : la voiture électrique. Que Yoyo le Souriant hante les rivages de l'Île de Ré en psalmodiant : "mon bilan, mon bilan". Que Nadine Morano a réouvert sa poissonnerie natale (Comment ? Elle n'est pas à la retraite ? J'anticipe ? Ah bon…). Que Michel Rocard s'est reconverti dans l'orthophonie. Giscard dans la littérature érotique pour le troisième âge. Et que DSK et Berlusconi envisagent de créer l'UMP : Union des Ministres Priapiques. En revanche, qu'est devenue Eva Joly ? Ou recaser ce physique avenant et cet heureux caractère ?
Toutes les suggestions sont les bienvenues.
Bien à vous,
Jacques