Le monde du livre est la victime, depuis trop d’années, des logiques néolibérales et de la Concentration capitaliste. La mainmise des maisons d’Editions, par
quelques milliardaires en France, nuit gravement à la diversité des idées. Toutefois, quelques Editeurs indépendants résistent et offrent au public des oeuvres remarquables qui deviennent
des succès médiatiques à l’image de Indignez-vous ! de Stéphane Hessel (1) .
La diffusion du livre est également un soucis, en effet, les librairies indépendantes ferment les unes après les autres. Seuls subsistent les grands
mastodontes du type Leclerc, FNAC, CULTURA VIRGIN. Ces grandes chaînes n’ont qu’e seul souci de vendre : ils n’offrent généralement au public que les œuvres du « top
50 » du livre. Les palmarès des meilleures ventes pullulent dans la presse, les livres recommandés par les critiques de la presse spécialisée. Ces revues appartiennent généralement aux
mêmes détenteurs des maisons d’Edition.Ce qui est le plus vendu n’est pas souvent le meilleur et on connaît de grands auteurs mis à l’écart par le médias-business.
Ainsi ce sont trop souvent, les prix littéraires,les romanciers et essayistes, médiatiques mis en avant par le presse et la télévision que les grandes distributions
mettent en rayon. Ce qui sera montré sera demandé et donc vendu. Les auteurs moins connus, mais souvent bien meilleurs, n’ont d’autres choix que la promotion des
revues indépendantes (Monde Diplomatique…) et la mise en valeur par le travail dévoué des petits libraires de quartier Qui connaît BHL, ou Alain Minc : tout le monde ! Pourtant,
peu de monde connaît Jacques Généreux ; c’est pourtant une autre pointure que Minc ou BHL.
Le monde du livre est menacé par les logiques de l’offre et de la demande, mais aussi par une censure médiatico-économique. La dématérialisation de l'écrit
loin d'être une alternative peut être une menace pour tout une économie.
(1) http://indigene-editions.blogspot.com/