Il s'agit là probablement d'une des dernières tentatives des opérateurs de prendre le contrôle du sans contact, pour les paiements sur mobile comme pour d'autres usages. Cette stratégie aura peut-être quelques chances de succès dans les pays émergents mais le combat est déjà perdu sur les marchés américains et européens, où les smartphones, qui deviennent la norme, sont capables d'offrir des possibilités infiniment plus riche qu'une SIM, dans un modèle beaucoup plus ouvert.
Il est tout de même un peu pathétique de voir ces opérateurs vanter les mérites d'interopérabilité et de sécurité de leur approche "captive" alors qu'ils sont pour la plupart impliqués dans des expérimentations où la puce NFC est intégrée au téléphone, sans problème apparent. C'est le cas notamment dans l'opération Cityzi en France.
Il s'agit d'une expérimentation en tous points semblable à celle qu'a dévoilée BPCE au début de l'été et je ne reviendrai pas sur les commentaires que cette annonce m'avait alors inspirés. Malgré tout, à force d'essais plus ou moins voués à l'échec, le risque existe de lasser les consommateurs et les commerçants et, ainsi, insidieusement, de retarder toujours plus l'acceptation et la généralisation du paiement sans contact.
Hélas (pour les amateurs de "ruptures"), il n'en est rien : Send Money est une initiative indépendante et il ne s'agit que d'un accès aux services classiques de paiement de PayPal, "enrobé" dans une interface Facebook et accompagné d'un envoi d'e-carte. L'intégration n'est même pas très poussée puisqu'il faudra dans tous les cas indiquer l'adresse mail du destinataire de l'argent envoyé et la finalisation de la transaction se fait sur le site de PayPal.
Le concept de la "Surface" devient toujours plus séduisant mais, hélas, plus de 3 ans après sa sortie initiale, il faut se rendre à l'évidence : personne ne sait vraiment à quoi elle peut servir, en particulier dans les banques. Le communiqué de Microsoft revient sur le cas de RBC (Banque Royale du Canada) et ce sont toujours les mêmes applications qui sont citées, à savoir une loterie et la consultation "collaborative" des produits et services de la banque. Rien de bien révolutionnaire...
Le métier de Gnip est en effet de produire des flux de données issues des principaux réseaux sociaux (essentiellement Twitter). MarketStream a donc pour vocation de filtrer les messages de Twitter et d'en extraire ceux qui concernent les marchés financiers. Un partenariat avec StockTwit lui permet aussi de disposer d'une source d'information plus fiable. Les utilisateurs peuvent inclure dans leurs stratégies d'investissement les tendances et sentiments qu'ils détectent au sein de ces données.