Accident de casse à la Chapelle-Gauthier : à sa décharge, les douilles étaient pleines

Publié le 20 novembre 2011 par Taomugaia

Comme le rappelait le philosophe Emile Chartier, dit Alain, une amitié qui ne peut pas résister aux actes condamnables de l'ami n'est pas une amitié.
Lui, il a déchargé sur la cuisse gauche de son ami, le 16 octobre dernier. Une décharge dominicale, après être allé à confesse et à la messe (il était 15h15, heure de Marignan), y'a pas de mal, diras-tu. Où est l'acte condamnable ? Cet homme est partageux, voilà tout ; c'est un véritable ami, n'en doutons pas.
Mais ce qui s'est passé à la Chapelle-Gauthier (Seine-et-Marne), chemin du Château, en ce bel après-midi invitant à de tels épanchements n'est pas ce que tu crois.
Certes, ils étaient deux et oui, cette personne était en train de décharger tranquillement mais c'était son fusil qu'il vidait. C'est une affaire de douilles tout ça car on parle bien de chasseurs.
Est-ce l'émotion ? Toujours est-il que l'engin dans les mains, il a tiré maladroitement un coup dans la jambe de son partenaire de tuerie, lui plaçant une magnifique balle de calibre 12 dans la bidoche.  
Cette belle histoire s'est terminée à l'hosto du Kremlin-Bicêtre.