Trois études scientifiques menées par de jeunes orthophonistes prouvent la supériorité de la méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture.
Un article de SOS Éducation
C’est ce que démontrent trois mémoires, réalisés par de jeunes orthophonistes et présentés au groupe de travail lecture de SOS Éducation, le 14 novembre dernier, par Brigitte Étienne, orthophoniste.
Les enfants ayant appris à lire avec des méthodes syllabiques comprennent mieux les tâches à effectuer, souligne B. Étienne. Ils sont mieux organisés que ceux ayant appris avec des méthodes mixtes. Ces derniers agissent dans la précipitation. Ils n’écoutent pas les consignes entièrement, seulement les mots-clefs.
Ces trois études scientifiques, réalisées à l’École d’orthophonie de Tours, sous la direction de Brigitte Étienne, orthophoniste libérale chargée de cours en Langage Oral, avaient pour objectif de comparer l’efficacité des méthodes de lecture.
Ayant constaté, à partir des années 80, une augmentation du nombre d’enfants présentant des symptômes de dyslexie phonologique, enfants ne fonctionnant qu’en devinettes ou par approximations successives avec un décodage inexact ou très laborieux, Brigitte Étienne a initié ces trois mémoires de fin d’études, élaborés avec une méthodologie scientifique sérieuse, des tests étalonnés et une analyse statistique valide des résultats.
La 1ère étude en 2005 par E. Bernard comparait 2 classes de CP, dont l’une apprenait avec la méthode « Léo & Léa » et l’autre avec une méthode semi globale (lecture de textes avec mots lus globalement, parallèlement à un apprentissage du code). La supériorité de la méthode « Léo & Léa » était très nettement démontrée.
La 2ème en 2006 par L. Houvenaeghel évaluait les mêmes élèves en fin de CE1, étude élargie à une cinquantaine d’enfants. Elle confirmait l’étude précédente en montrant que les élèves « Léo & Léa » non seulement décodaient mieux les textes mais aussi qu’ils avaient de meilleurs résultats en orthographe (transcription de mots connus et inconnus réguliers).
La 3ème étude en 2007 par A.-S. de Rancourt évaluait la compréhension en début de CE1 chez une cinquantaine d’écoliers. Elle démontrait de façon nette qu’un déchiffrage bien automatisé entraîne une meilleure compréhension écrite (pour des enfants sans difficultés de langage oral).
Le résumé de ces 3 études est en ligne sur le site de « Léo et Léa », dans la rubrique textes théoriques.
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