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Le tailgate party de la semaine # 11

Publié le 20 novembre 2011 par Sixverges
Le tailgate party de la semaine # 11Cette semaine, la NFC Est sort ses meilleures rivalités. De plus, ce tailgate parlera de quart-arrières et de télévision.
La NFC Est à l’honneur :
Même si le jeu des de ces composantes n’est pas à la hauteur de la démesurée couverture médiatique que cette section reçoit, il faut reconnaître que les rivalités sont fortes entre les 4 formations de la division. Ce dimanche, deux des plus intenses duels intra-division qui existent seront disputés alors que les Cowboys affrontent les Redskins et que les Eagles se rendent dans la « swomp » du New Jersey pour défier les Giants. En raison de la médiocrité des Peaux Rouges et de la chute des Eagles, on ne sait pas trop à quoi s’attendre sur le terrain aujourd’hui, mais au pire, vous pourrez ressasser les nombreuses histoires qui pimentent ces rivalités.
Plutôt éteinte aujourd’hui, l’animosité entre les Cowboys et les Redskins débuta dès la création de l’équipe texane. Propriétaire des Peaux Rouges et détenteur des droits de télévision dans le sud des USA, George Preston Marshall ne voulait rien savoir d’accorder une équipe d’expansion à Dallas. Clint Murchison, un magnat du pétrole essayait depuis longtemps d’obtenir une franchise dans sa ville, mais l’unanimité était requise et Marshall bloquait la route. Murchison profita d’une mésentente entre Marshall et le compositeur de la musique de la chanson « Hail to the Redskins », hymne chéri du proprio et des partisans des rouges, pour acheter les droits sur la composition. Il obtint ainsi l’approbation de Marshall pour implanter son équipe d’expansion à Dallas avec un chantage tout simple : tu me donnes une équipe ou tu perds ta toune. L’animosité grimpa d’un cran lorsque Murchinson et des amis tentèrent de gâcher les légendaires spectacles de Noël de la mi-temps de Washington en déversant des poulets sur le terrain du RFK Stadium. Le complot échoua une fois, mais la deuxième tentative fut la bonne, jetant bien sûr un peu plus d’huile sur un feu qui n’en avait pas besoin.
Sur le terrain, les Cowboys devinrent rapidement une menace, tandis que les représentants de la capitale en arrachaient. En 1971, George Allen fut nommé entraîneur des Redskins. Bouillant, émotif, le nouveau leader des rouges tranchait avec le stoïque Tom Landry. Allen inculquait ouvertement la haine des Cowboys à ses joueurs qui répondaient bien à ce message. La rivalité grimpa d’un cran, surtout lorsque les 2 équipes s’affrontèrent pour le championnat de la NFC en 1972. Washington l’emporta facilement et la guerre était déclarée. Entre 1972 et 1983, la rivalité était à son comble et la brutalité des affrontements laissait même les joueurs stupéfaits. Chaque équipe eut ses moments, des remontées dramatiques de Roger Staubach et Clint Longley pour Dallas à ce deuxième rendez-vous pour le championnat de la NFC remporté par les Redskins en 1982, la liste est longue. Plutôt que de les énumérer tous, je me suis dit que c’est dimanche, c’est relax, donc préparez-vous un p’tit café et visionnez ces vidéos récapitulatifs, celui-ci plus neutre et celui-ci, mieux fait mais vu de l’angle d’un partisan des Skins.
Si les émotions entre Dallas et Washington datent un peu, celles entre les Giants et les Eagles sont au contraire toutes récentes. La victoire des Giants à Philadelphie lors de la semaine # 3 fut le premier signe de la débandade actuelle affligeant les Phillies, mais est encore loin de l’impact de l’improbable remontée des verts au MetLife Stadium l’an dernier, remontée scellée par le miracle aux Meadowlands, tôme 2. D’autres moments mémorables au cours de ce millénaire incluent les 3 parties éliminatoires disputées entre les rivaux, à l’avantage des Eagles en 2006 et 2008 et en faveur des Giants en 2001, l’année de leur apparition-surprise au Super Bowl. En saison régulière ce match de 2006 mettant en scène une des premières remontées d’Eli Manning (retour de 17 points au 4e quart) remporte la palme.
Tous ces bons moments de la dernière décennie n’éclipsent cependant pas ceux du passé dans ce qui est la plus vieille rivalité de la NFC Est, les 2 équipes faisant partie de la même division depuis 1933. Dans les années 80, c’est Lawrence Taylor et ses sacks terrifiants qui retenaient l’attention, particulièrement celle de Ron Jaworski (allez à 4:55 sur le vidéo) et Randall Cunningham. Toutefois, c’est à un Eagle que revient le plaqué le plus mémorable de la série, soit Chuck « Concrete Charlie » Bednarik, un petit gars de la Pennsylvanie dont le sack aux dépends du très new yorkais Frank Gifford en 1960 sorti le QB du football pendant 18 mois, et ce à une époque où les commotions cérébrales étaient banalisées par les médecins et les équipes. Et bien sûr, qui peut oublier le premier miracle aux Meadowlands, un des jeux les plus imbéciles de toute l’histoire du football?
Je doute fort que les matchs de dimanche entreront dans la riche histoire que partagent ces 4 formations, mais on peut toujours rêver!
Flex Scheduling 101 :
Ce dimanche marque le début de cette période bénie où NBC peut s’ajuster afin de nous présenter des matchs intéressants en soirée le dimanche. Pour les 6 prochaines semaines, la NFL pourra donc modifier le calendrier et diffuser un match significatif aux heures de grande écoute. La pratique date de 2006 et s’explique par la parité de plus en plus grande entre les équipes rendant à peu près impossible de prévoir une cédule télé convenable un an en avance. Sauf que le processus n’est pas simple, car on devine que si la mesure plaît aux fans, elle ne reçoit pas la même appréciation de la part des dirigeants de CBS et Fox.
Pour les amadouer, la NFL permet à chaque réseau de protéger un total de 5 matchs qui ne pourront pas être déplacés en imposant toutefois un maximum d’un par semaine. C’est parmi les rencontres restantes que NBC pourra choisir. De plus, il faut tenir compte du fait qu’aucune équipe ne peut apparaître plus de 4 fois au Sunday Night Football. Le nombre de parties en soirée (jeudi, samedi, dimanche, lundi..) est aussi limité à 5 au total, sauf pour 3 équipes (jamais les mêmes – en théorie) qui ont droit à 6 apparitions. Ces mathématiques entrent donc en jeu lorsque vient le temps de décider des matchs. Finalement, la tradition veut qu’on essaie de donner un repos minimal aux équipes entre les matchs. Par exemple, les Jets étaient en beau fusil de devoir jouer jeudi soir, immédiatement après un match du dimanche soir, une critique justifiée, la cédule coupant encore plus une semaine de préparation déjà écourtée. On imagine que les résultats des rencontres ne feront rien pour apaiser la direction de Gang Green à cet égard.
Cette saison, le match prévu le 4 décembre entre la Nouvelle-Angleterre et Indianapolis a déjà été régurgité par NBC. Les remplaçants envisagés sont Lions-Saints (Fox), Falcons-Texans (Fox) ou Bengals-Steelers (CBS). Ce dernier duel est toutefois fort improbable, car CBS n’a pas grand-chose d’autre à proposer cet après-midi là, donc ils protégeront certainement le match. De plus, il placerait les Steelers, qui jouent le jeudi soir suivant, dans la même situation que les Jets, ce qui ne manquerait pas de raviver les théories du complot si populaires à Pittsburgh. Nous serons fixés bientôt, car la NFL doit aviser du changement au moins 12 jours en avance, ce qui nous mène au milieu de la semaine prochaine au plus tard.
Les matchs du lundi et du jeudi ne peuvent cependant pas être déplacés, ce qui veut dire qu’ESPN resteront pris avec leur San DiegoJacksonville et surtout leur St-Louis – Seattle des semaines 13 et 14. St-Louis-Seattle???? Ouch, je n’ai déjà pas hâte de devoir me taper le résumé de ça!!
Particularité cette année, la rencontre prévue le jour de Noël entre les Bears et les Packers au Lambeau Field est indélogeable, par respect pour les partisans et les joueurs qui ne la trouveraient probablement pas drôle de devoir jouer au football à Noël à 12 jours d’avis. De toute façon, cette partie sera du bonbon! Finalement, la dernière semaine est particulière et NBC pourra attendre après la semaine 16 pour choisir le match qu’ils diffuseront en clôture de saison, évidemment de façon à pouvoir en choisir un qui aura une incidence majeure sur les séries. CBS et FOX ne peuvent protéger aucune rencontre à cette occasion.
Les meilleurs QB :
C’est la position la plus importante du football (demandez-le aux Colts) et c’est toujours le fun de lister les meilleurs de la profession. Cette semaine, je fais le palmarès des meilleurs QB actuellement. Donc, je me fous de l’âge, du futur ou quoi que ce soit (il y aura un autre palmarès, touchant les QB que je voudrais pour démarrer une concession, dans un tailgate subséquent), sur cette liste, je nomme les 5 QB que je voudrais derrière le centre si j’étais un entraîneur devant gagner le Super Bowl demain matin.
5 ) Eli Manning : C’est un peu le choix surprise du lot, mais je crois qu’il est rendu là. Eli est sixième pour les verges, cinquième pour le QB rating et les touchés. De plus, il a montré qu’il est capable de mener la poussée gagnante en fin de match, ce qu’il a réussi quelques fois cette saison ainsi que dans le plus grand contexte qui soit. Allez-y par élimination si vous n’êtes pas convaincus. Vous mettriez qui à sa place : Romo? Vick? Stafford? Rivers? Flacco? Non, Eli est là où il mérite d’être.
4 ) Ben Roethlisberger : Avez-vous pensé aux dommages que ce gars-là pourrait faire s’il avait une ligne offensive composée d’autre chose que des jambons trouvés au supermarché local? Lui aussi a eu l’occasion de montrer qu’il est clutch à plusieurs reprises, aucune plus importante que celle-ci (note : en revoyant le vidéo, vous verrez à quel point la fin de ce Super Bowl fut spectaculaire. Wow). Il n’aura jamais les plus belles stats, mais il n’y a pas grand monde que je voudrais avoir plus que lui dans mon équipe pour un « 2-minutes  drill » décisif.
3 ) Tom Brady : J’entends déjà les die-hards des Pats gueuler parce que le beau Tom n’est que 3e, mais le fait est qu’il a perdu ses 3 derniers matchs éliminatoires. N’empêche qu’on a vu cette année encore tous les dommages qu’il peut faire dès qu’on lui laisse un peu de temps. Après 3 bagues de champion, sa soif de victoire est toujours aussi grande.
2 ) Drew Brees : Peut être le QB le plus en contrôle de son équipe, je dirais même devant mon # 1. Les Saints, c’est Brees, ce n’est pas plus compliqué que ça. Passeur précis, leader émérite, il n’y a pas beaucoup de qualités que le quart des Saints n’a pas. Mon petit doigt me dit que c’est cette année que le record de Dan Marino tombera.
1 ) Aaron Rodgers : Si je veux un QB pour gagner le Super Bowl, pourquoi ne pas y aller avec le champion en titre? De toute façon, je n’ai pas à défendre ce choix. Aaron Rodgers est le meilleur quart-arrière du football présentement. Fin de la discussion. Il en a fait du chemin depuis le Butte College… http://www.youtube.com/watch?v=uwEcGnVI9PQ
Jésus déboulonné de sa croix!
Si la légende du Jesusback grossit chaque jour « que le Bon Dieu amène » sur la planète NFL, nous voyons évoluer un autre Messie sous nos yeux chaque dimanche. En effet, selon un sondage récent dans l’état du Wisconsin, Aaron Rodgers récolte autant d’opinions favorables (89%) que le p’tit Jésus (90%) ou même Abraham Lincoln (91%). A-Rod sacre ainsi une sévère rince à des gens comme Mère Téresa (83%), Martin Luther King (74%) ou Nelson Mandela (64%). J’aime bien Aaron, mais sur l’échelle d’importance de la contribution à l’humanité, j’accorderais peut être un peu plus de place à Mandela. Juste un peu! Néanmoins, souhaitons au quart des Packers une mort moins violente que celle de ceux qui le devance dans le sondage!!
La question de la semaine :
Je ne vous demanderai pas qui est le meilleur quart-arrière de la NFL présentement, car ce serait trop facile. Enlevons donc Aaron Rodgers de l’équation. Selon vous, qui est le deuxième meilleur QB du football actuellement?

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