Mes petites femmes africaines
que j'adore
Alors qu'il ne me restait qu'une cinquantaine de pages, je me posais la question de savoir si j'allais le terminer. Je suis donc aller fureter sur le net où j'ai visionné la bande annonce du film ainsi qu'un ou deux extraits.
Ces quelques images m'ont convaincu de poursuivre ma lecture et on changé mon angle de perception de tous ces personnages.
Je lisais sans doute en "noir et blanc" (tiens sans jeu de mots volontaire :).) et le fait de me représenter, grâce au réalisateur du film, les bonnes comme les patronnes en chair et en os a teinté mon approche d'une autre couleur.
Trop de détails dans les chapitres tuent à mon avis le plaisir de lire et chaque changement de narratrice casse l'intérêt que l'on peut porter à chacune. Cet ouvrage aurait mérité d'être plus condensé et aurait dû être un peu dépoussiéré de propos qui relèvent plutôt d'un scénario ou d'un script puisque l'auteur indique des attitudes, des positions etc.
Les pages qui m'ont le plus intéressée sont celles intitulées "Trop peu, trop tard", (521 à 526, les dernières donc), où l'auteur évoque sa propre "bonne" ce qu'elle a représenté pour elle et les regrets qu'elle a de n'avoir pas pris conscience de son importance à cette époque. Ce sont les plus intéressantes et les mieux écrites aussi. Il aurait fallu que tout l'ouvrage soit de cette veine là.
Le film est à voir je pense, surtout pour ceux qui ont lu le bouquin.