Fringe // Saison 4. Episode 7. Wallflower.
Chaque semaine, Fringe nous livre un épisode solide et rondement bien mené. Cette saison 4 est en fait une jolie petite reprise des deux premières saisons - puisque la saison 4 est sensée
reprendre la série au début en fait -. Mais ce n'est pas un problème car les multiples références aux premières saisons, aux personnages des débuts, aux histoires des débuts, tout en ajoutant
tout ce que l'on a déjà vu depuis trois ans dans la série grâce à la fois à Peter mais aussi aux réflexion des divers personnages. Cette saison 4 était pour moi un grand pari, fou à vrai dire,
mais les scénaristes s'en sont sorti à merveille. Certes certains trouveront que les premiers épisodes de la saison sont un peu moins électrique, mais le fait que la série se soit posée de cette
manière, qu'elle est voulue entrer en contact avec les sentiments de ses personnages, entre l'absence et le retour de Peter voilà qui m'a submergé. Fringe est excellente, et c'est sûrement l'une
des meilleurs séries de SF qu'il existe dans ce monde si l'on ajoute à ça Battlestar Galactica entre autres. Mais Fringe est toujours à mon sens la meilleure série actuellement diffusée. Son ton,
ses personnages, ses intrigues. Moi j'aime tout ça.
Si l'on arrive à cet épisode, Fringe est toujours aussi solide, bien menée. Après le stand-alone de la semaine dernière, permettant de mettre en interaction les divers personnages, celui ci fait
de même. Alors que la série aurait pu choisir la solution de l'an dernier avec un épisode mythologique, cette fois ce n'est pas le cas. On reprend le cas des fantômes et cet épisode apparaît au
final comme un hommage plutôt réussi à Hollow Man de Paul Verhoeven avec Kevin Bacon (ce dernier aurait pu faire un caméo quand même, dommage). Les parallèles avec le film sont très troublants.
En effet, puisque cet hommage devenu invisible est le fruit d'une expérience militaire comme dans Hollow Man où un scientifique va se retrouver transparent et va devenir fou car personne ne le
voit, et sa volonté c'est bien sûr d'être vu. Sa petite phrase "You understrand now the understood of beeing seen" tombe sous le sens. J'ai trouvé que l'épisode gérait très bien ce personnage, et
de façon même très subtile. Les références aux premières saisons ne manquent pas, notamment sur l'homme qui meurt le premier et qui se retrouve vieilli de plusieurs années mais aussi pour le
principe des fantômes (référence à l'épisode Earthling , 2.06).
Enfin, Olivia des frappées de migraines. On ne sait pas trop pourquoi ni comment car cela vient comme ça, un peu comme un cheveu sur la soupe. Cependant, l'épisode nous instaure ce climat de
mystère jusqu'au cliffangher qui nous révèle que Olivia se voit envoyé des doses d'un médicament - que je suppose être du corthexiphan - sous la houlette de… Nina. Cette dernière devient enfin
très passionnante et surtout très intrigante. Le but est de savoir exactement pourquoi, est- ce que ça fait longtemps, et surtout Nina ? Pourquoi elle ? Pendant ce temps, Olivia se sent très
impliquée émotionnellement avec Lee. Les deux personnages sont très mignons et la fin est presque déchirante puisqu'elle va posé un lapin à Lee de par son injection. Au final, on est face à un
solide épisode de Fringe, une fois de plus, avec un bon cas, des personnages qui évolue et un cliffangher que l'on attends pas du tout. C'est une réussite en tout point.
Note : 9/10. En bref, un fall finale très solide, géré avec finesse pour nous mener à un cliffangher de toutes les révélations.