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Once Upon A Time [1x 04]

Publié le 19 novembre 2011 par Lulla

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The Price Of Gold // 11 360 000 tlsp.

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   Tiens, je n'avais pas remarqué ce petit détail chou-mignon dans le générique -si on peut appeler ça comme ça- de Once Upon A Time : il y a systématiquement un élément qui change, les chevaux ont ici laissé place à une fée. J'aime ! Ce que j'aime en moins en revanche, c'est cette propension de la série à introduire un peu trop vite certains personnages clés de l'univers des contes de fées. En seulement 4 épisodes, on en a rencontré quand même pas mal. La plupart sont surtout restés dans l'ombre (Pinocchio, Jiminy Crickett, la trashy-sexy Chaperon Rouge) mais était-ce bien nécessaire de déjà nous présenter Cendrillon, son prince et sa belle famille ? Je n'en suis pas certain, d'autant que pour le coup, les scénaristes se sont un peu ratés. On ne s'attend pas à ce qu'ils respectent fidèlement l'oeuvre originale -qu'elle soit vue par les frères Grimm ou par Perrault- ce ne serait absolument pas intéressant, mais la modifier au point où il n'en reste quasiment plus rien, je n'en vois pas l'intérêt non plus. Point de citrouille donc et point de souris transformée en cochet pour conduire Cendrillon au bal, point de belle-mère et de belles-soeurs méchantes (même si Henry les évoque au détour d'une réplique)... mais la fée est là en revanche (pas longtemps, avant qu'elle n'explose). En fait, j'exagère un peu : les auteurs ont fait le choix de faire l'impasse sur tout un pan de l'histoire mais rien ne nous empêche de croire qu'ils reviendront dessus plus tard. On passe donc directement au mariage de Cendrillon et du Prince, le tout mis en parallèle avec l'histoire d'Ashley à Storybrooke, une femme enceinte poursuivie par M. Gold et Emma, laquelle a été prise au piège tendu par le machiavélique personnage.

   Le parallèle entre l'abandon d'Henry par Emma et le combat d'Ashley pour garder son bébé malgré le pacte passé avec Gold est un peu trop poussif pour être vraiment réussi. Et, si Robert Carlyle excelle toujours dans son rôle, la jeune actrice choisie pour incarner Cendrillon n'est vraiment pas à la hauteur. Elle était meilleure en bad ass dans Falling Skies. Son Prince est tout à fait cendrillon, plus encore que celui de Blanche Neige. Quelque part, ça fait un peu partie du mythe que le Prince soit juste une belle personne qui n'a pas grand chose à dire, mais c'est peut-être justement un élément qu'il aurait fallu transformer dans la série. Toujours est-il que l'histoire de Cendrillon ne m'a semblé passionnante et j'avais bien plus envie d'en savoir davantage sur les personnages que l'on suit depuis le pilote et qui ont encore beaucoup de choses à dévoiler. Ce qui est intéressant par contre, ce sont les liens entre les héros des différents contes de fées : ici, Cendrillon est amie avec Blanche Neige par exemple. Clairement, tous ces flashbacks présentés dans le désordre raconteront une histoire cohérente lorsqu'ils seront mis bout à bout. C'est là qu'on se rend compte que Once Upon A Time peut tenir quatre ou cinq saisons sans problèmes tant il y a à dire. On est exactement dans le même système que Lost de toute façon. La qualité de chaque épisode dépendra beaucoup du personnage auquel il s'intéresse en priorité... Au premier abord, la série pourrait sembler pas si feuilletonnante que ça alors qu'elle l'est énormément et le deviendra sûrement de plus en plus. Il y a toujours quelques mystères qui sont distillés comme ici la nature du pacte passé entre Emma et M. Gold pour qu'Ashley puisse être libérée de son emprise. Les relations entre les héros se complexifient aussi avec la révélation de la liaison entre Regina et le shérif (que l'on peut définitivement associer au Chasseur de Blanche Neige). 

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// Bilan // En préférant se concentrer sur une nouvelle venue (Cendrillon) plutôt que sur les personnages principaux, Once Upon A Time réalise son premier faux pas. Bavarde et guère passionnante, cette nouvelle aventure n'a surtout d'intérêt que pour les clins d'oeil (le soulier de verre, Henry qui perd sa chaussure dans les escaliers) et pour le génial Rumplestiltskin. 


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