Histoire paumée au fond de la tasse d'un dimanche matin
J'ai dynamité ma tête, je retrouve un sourire perdu qui arrache les papiers peints. On est le 13, faut pas que je joue aux cartes, sinon je vais me planter, c'est même pas une superstition, c'est un fait, démontré maintes fois alors que j'ignorai même la date.
Comme une envie de la jouer à la Easy Rider, les hippies et les rednecks en moins, histoire de ne pas mourir dans des circonstances aussi moches. Avec peut-être un fond de King Crimson, bien sûr "Born to be wild" de Steppenwolf c'était déjà très bien, c'est juste histoire que ça ne fasse pas trop copier-coller. Fuir pour le plaisir, parce que ce serait illusoire de penser que le monde ne nous rattrapera pas, il suffit de comprendre qu'ailleurs c'est nulle part et partout.
Et voilà, le café est froid, à force de penser, d'écrire... après tout on s'en fout.