La tempête ....
Depuis déjà longtemps il n’avait plu autan
Une pluie de dément avec un vent battant
L’eau ruisselle en folie, détruit sur son passage
Pauvres biens amassés, travail d’équarrissage.
Le vent hurle en dément poussant le flot furieux
Escaladant la digue, inondant les curieux.
La terre est gorgée d’eau et ne retient plus rien
Et les arbres s’envolent en ballets aériens.
Les nuages plus bas que le bas des maisons
Déversent les tonnes d’eau venues de l’horizon
Les plus belles voitures font de piètres vaisseaux
Le flot emporte tout les emmène vau-l’eau.
Le saccage est complet et pleure l’habitant
Une vie de labeur détruite en peu de temps.
Une vie de sueur pour un peu de bonheur
L’orage et son tonnerre ajoutent à l’horreur.
Seul est sorti indemne de cette délirance
L’amour que j’ai de toi qui est mon attirance.