Entre 413 à 508, Toulouse on l’a vu, était la capitale des Wisigoths, et le mot pédauque (pé d’auca) signifie en occitan « pied d’oie ». lien
Cette reine était-elle une Cagote ?
En tout cas, elle serait à l’origine des fameuses Oies du Capitole qui sauvèrent Rome, mais aussi du célèbre « jeu de l’Oie », des « contes de notre mère l’Oie », (attribués injustement à Perrault), du renouveau de l’art Gothique, ainsi que de ce célèbre langage : l’Argot et son opposé, les Ragots. lien
Or on se souvient que ces mêmes Wisigoths avaient vaincu les Romains, emportant à Carcassonne leur butin lors du pillage de Rome, dont le fameux trésor de Jérusalem, avec son « Arche de l’Alliance », qu’ils auraient caché dans les grottes de la montagne de Bugarach lorsque les Francs se trouvèrent aux portes de la ville. lien
D’autres vont beaucoup plus loin, voyant en eux une civilisation extraterrestre, ce qui ne manquera pas d’amener un sourire sur les lèvres du lecteur dubitatif.
Et pourtant.
On note d’abord que Charlemagne, l’empereur à la barbe fleurie, avait interdit par édit « la perturbation de l’air, la création de tempêtes par des moyens magiques », interdisant aussi aux bateaux volants de survoler son royaume. lien
Puis dans l’ouvrage « De la grêle et du tonnerre » (page 9-11) de Saint Agobard, célèbre Archevêque de Lyon, on peut découvrir un épisode troublant dans lequel 4 personnes « tombées des nues » avaient été capturés par la population.
Il semble que cet Agobard jouait un double jeu, assurant : « les gens sont assez fous et assez aveugles pour croire et affirmer qu’il existe une certaine région appelée Magonie, d’où partent, voguant sur les nuages, des navires (…) plusieurs de ces insensés (…) montrant 4 personnes enchaînées (…) qu’ils disaient être tombés de ces navires », et sur ces arguments, il les fit libérer.
C’est à la même période que l’on découvre l’aventure des « pilotes » de navires venus du ciel capturés et exécutés, par les Lyonnais.
« Les lyonnais franchirent les portes fortifiées de la ville et gagnèrent avec force cris les champs où venaient de se poser les vaisseaux. Ils furent rapidement encerclés, un grand silence se fit lorsque le premier pilote sortit de l’engin. Comme les citadins ne comprenaient rien à son langage inconnu, il fut décidé sans autre forme de procès de s’emparer de ces êtres. (image) Les pilotes venus du ciel furent immédiatement cloués sur des planches et confiés au courant de la Saône et du Rhône ». lien
Car comme dit mon vieil ami africain : « il vaut mieux allumer la bougie que de maudire l’obscurité ».