Hachigatsu no Kyoshikoku (Rhapsodie en août) (Rhapsody in August). Sorti le 6 mai 1991
Un choc nous attend en entrant dans ce film : on n'est plus au pays de Kurosawa. Sur le plan stylistique, on se retrouve dans l'univers de Yasujiro Ozu. À prime abord, on a le droit d'être déçu.
Kurosawa se pose en pédagogue de l'holocauste nucléaire qui eut lieu à Nagasaki. À part quelques moments émouvants, on est peu sollicité par cette pédagogie, finalement assez superficielle.
La présence de Richard Gere, en Américain qui vient s'excuser de l'horreur commise par son peuple, est assez peu convaincante ainsi que cette opposition entre le Japon qui disparaît (la grand-mère) et le nouveau Japon occidentalisée (souligné en grand coup de t-shirts aux logos américains portés par les quatre petits-enfants).Un film assez banal, si on excepte la merveilleuse dernière séquence dont voici la dernière image