1. Dédicace.
Il y a quelques semaines, un copain très cher m'expliquait pourquoi il visitait moins ce blog, une des raisons principales étant que j'y consacre beaucoup d'espace (et de temps lorsque je publie, ce qui n'était plus arrivé depuis un bon mois et demi) à des événements plus ou moins culturels qui ont peu de chance de s'évader du ghetto parisien. En cela, consigné en province, il se sentait peu concerné par les sujets abordés ici, auquel il reste objectivement extérieur, et avait donc moins l'envie de me visiter. Je
J'ai envie depuis quelques jours de parler de ma vie parisienne, de mes sorties et d'en quoi cela pourrait peut-être intéresser, voire juste concerner mon ami installé en province (volontairement d'ailleurs) à qui je dédie cette suite (deux ou trois ?) de billets consacrée à ma Vie Parisienne.Pour bande-son, je n'ai pas choisi le très parisien Offenbach, mais Joe Cocker. Normalement, JC ne fait pas partie de ma playlist comme ils disent, mais celles et ceux qui auront vu un certain film un peu marseillais sorti cette semaine, réchappé de Cannes sans la moindre distinction et qui me semble aussi sentimentalement et humainement dense que La guerre est déclarée comprendront que réécouter cette scie remplit mon bocal à poissons rouge d'émotion (rouge d'émotion ?).
Je n'écris pas ce billet en entier ce vendredi soir, faute de temps, mais je prends date. Il sera question de l'Opéra et comment jouir des splendeurs de l'Opéra à distance. Il sera question de Festivals de rock, celui, décevant, des inrocks, à Paris et celui, exaltant, de Picardie. Il sera question, je l'espère, de films vus et aimés et de mon émotion considérable à considérer des préretraités marseillais se reconstruire par amour, malgré qu'il n'est pas facile de perdre tous les combats (allez voir Les neiges du Kilimandjaro, ça fait tellement plaisir là où on en a besoin). Et puis d'autres choses, des Kills, d'Anna Calvi à nouveau, l'héritière de Piaf et Patti Smith qui a tout sauf une tête de troll comme je l'ai lu. Parenthèse : pourquoi les cons se croient-ils obligés de taper sur ce qui nous est proposé de meilleur ? Il sera question d'Amiens, de bière, de taxi, d'une aventure moderne, de choses assez ordinaires. De Patti Smith aussi, qui sera à Paris lundi soir. Et peut-être d'une romance durable qui a choisi Paris pour décor et pour allié, comme dans Midnight in Paris de Woody.