Mais à part ça, avant qu'elle ne soit finie (le 8 mars), je vous conseille très vivement de voir l'exposition de Guillaume Cabantous à la galerie Odile Ouizeman.
Il y a une contradiction frappante entre ces plaques de verre à la limite de tomber en miettes et le mouvement qui leur a été imprimé — elles sont pliées, parfois complètement enroulées sur elles-mêmes — entre leur rigidité et leur soumission molle aux lois de la pesanteur.
Les pièces semblent d'une extrême fragilité, et pourtant on se demande quel stade de dégradation supplémentaire elles pourraient subir.
Vous trouverez aussi du verre brisé chez Bruno Peinado, par exemple (ainsi le sol brisé sur le stand de la galerie Loevenbruck lors de la dernière Fiac).
Ici, on est dans quelque chose qui se veut plus monumental et qui est assurément beaucoup plus violent.
(Les images: courtesy Guillaume Cabantous et galerie Odile Ouizeman, Paris).