As-tu l' adn breton ?

Publié le 19 novembre 2011 par Abelcarballinho @FrancofoliesFLE


10 PLAISIRS BRETONS

La Bretagne est une région à visiter, pour ses paysages, ses traditions culinaires et son folklore. Mais il existe également des petits plaisirs simples réservés aux Bretons, ceux qui restent là l’hiver, composant avec des éléments parfois hostiles. Car derrière ces visages burinés par les embruns, il y a des gens aux goûts simples qui savent apprécier comme il se doit les petits bonheurs qu’offre quotidiennement la Bretagne. Tu es breton si tu aimes…

  1. Entendre frapper la pluie sur les carreaux, camouflé sous sa couette : comme dit le dicton, « la pluie ne mouille jamais que les cons »! Au cas où malgré tout, elle vous mouillerait, dissimulez-vous rapidement sous votre couette et écoutez la dévaler dans la gouttière. Mieux que tous les somnifères.



  2. Sortir regarder la mer déchaînée par grosse tempête : évitez d’aller la regarder de trop près quand même. Et rappelez-vous que Chateaubriand (François-René, vicomte de) voyait toujours « revenir avec un plaisir indicible la saison des tempêtes ». Ouais, c’est toujours bien de citer du Chateaubriand devant une tempête.

  3. Te baigner dans une mer de septembre : pour remplacer avantageusement cures thermales et balnéothérapies, rien ne vaut une solide baignade dans une mer de septembre. Quand les vagues bouillonnent, massent et relaxent et parfois vous arrachent le slip de bain. Et en plus, c’est gratuit. Mais froid oui.


  4. Observer un touriste se laisser prendre par la marée : la victime typique, le Parisien ou le Méditerranéen qui n’a pas compris que la mer montait et qui est parti s’adonner aux joies d’un dernier bain, abandonnant pêle-mêle sur le sable serviette, bottes et ciré. Inégalable, le plaisir de voir la mer emporter et engloutir en son sein le ridicule accoutrement du parfait touriste.
  1. Chasser les étrilles dans un poulic et se réjouir de ce que le correcteur orthographique de l’ordinateur robotisé surligne le mot « poulic » : Oui, « poulic », un terme qui fleure bon la pêche à pied et dont la traduction française, « trou d’eau », tombe à plat. Ah, la chasse aux petits crabes verts (les étrilles donc) dans les poulics de mon enfance. 


  2. Déguster un kouign-amann à n’importe quelle heure : la seule pâtisserie qui donne l’impression d’avoir le sang qui s’épaissit dans ses artères quand on l’avale.


  1. Entendre un touriste prononcer avec grand peine un nom de lieu breton : et le forcer à répéter deux ou trois fois. « Comment vous dîtes? Plou-gou-me-laine?« 



  2. Apprendre les noms des différents types de pluie : on raconte que les Inuits ont 17 mots pour désigner le blanc. Le Breton a lui aussi un arsenal de termes pour décrire ce qui lui tombe sur le ciré. Du crachin à la giboulée, le Breton sait apprécier la différence entre les différentes précipitations. Il ne se contente pas de dire « il pleut ». 


  3. Rencontrer des Anglais délicieux : les candidats britanniques à la propriété parlent généralement un français admirable et donne l’impression d’être sur la Côte d’Azur en prenant leur retraite si loin au sud de leur Angleterre natale.





  4. Observer l’herbe qui est ici plus verte qu’ailleurs : rapport à la pluie sans doute.

Top écrit par Férec Marc pour TOPITO


Photos de Bretons Sans Frontières