Au cœur d’une petite rue tranquille du Marais, la galerie Paris-Beijing présente le curieux travail de Chul-Hyun Ahn.
J’en avait ouïe dire à l’occasion de la Slick, cette foire d’art contemporain concomitante à la Fiac qui se déroulait sur l’esplanade du Palais de Tokyo. Ce qui n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde.
Cet artiste coréen issu de l’école des Beaux-arts de Séoul manipule à merveille les matériaux industriels : des néons colorés, des miroirs sans tain, du plexiglass.
Sa recherche artistique tourne autour de la profondeur de champ comme représentation physique de l’infini et du vide.
Sa géométrie tridimensionnelle est rendue possible par la superposition des matériaux et des miroirs, parfois courbés, ce qui en fait des objets de méditation au sens propre du terme :
Son travail remarquable est présenté jusqu’au 23 décembre prochain. 54 rue du Vertbois – Paris 3ème. Entrée libre.
Pour plus d’infos, c’est par là.