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Vagues Invisibles

Publié le 18 novembre 2011 par Olivier Walmacq

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Style: Thriller contemplatif
Année: 2006
Durée: 2 heures
Réalisateur: Pen-Ek Ratanaruang

Résumé: Kyoji, un cuisinier japonais, après avoir tué la femme de son patron sur ordre de celui-ci pour raison d'adultère, s'enfuit en Thaïlande. Sur le bateau sur lequel il voyage, il rencontre une femme. S'attachant peu à peu à elle, il se rend vite compte que c'est la fille de l'homme qui avait une liaison avec la femme de son patron, et qu'il cherche à l'éliminer....

La critique de Duncan:

Voilà un film que l'on rangera dans la case "cinéma intellectuel". Production thaïlandaise et coréenne, Vagues Invisibles est une oeuvre polémique sur le net, même si le terme utilisé est un peu gros, vu le peu de gens qui l'ont vu. J'ai dû prendre au moins 20 minutes avant de trouver plus de 5 avis sur le net.
Certains y voient un parfait somnifère, d'autres une oeuvre d'une telle lenteur qu'elle en devient fascinante.

Pour couper la poire en deux ,disons que c'est un peu des deux. Car oui, il faut bien avouer que des fois, le côté contemplatif est un peu caricatural.
Caméra posée par terre, on voit le gars marcher dans les cales du bateau pendant 5 bonnes minutes sans changer de plan.

Un des nombreux exemples parmi une vingtaines d'autres.

Disons que la première heure du film, c'est un peu: Kyoji allume la lumière, Kyoji dort, Kyoji marche, Kyoji se sèche les cheveux...
Ah oui, c'est très con comme ça, mais j'exagère à peine. C'est bien fait, mais un peu abusé par moment.
Après, même si c'est parfois un peu pompeux et inutile, le film n'en demeure pas moins intéressant et maîtrisé, car au final, le film demeure ce qu'il est: un thriller.

Dans la deuxième partie, le film s'assombrit et surtout, s'accélère pas mal. Kyoji va apprendre que la femme qu'il a rencontrée est en fait la fille de l'amant dont il a tué la maîtresse, et celui-ci cherche à se venger.
Kyoji devra donc fuir, mais se fera attraper et se rendra compte qu'il fait face à la mafia et finira bien tragiquement.
Bon, ne vous attendez pas à des fusillades de cinglé. Il n'y a qu'un seul coup de feu tiré, mais celui-ci fait mouche.

Concernant les performances des acteurs, difficile à dire vu qu'il y en a très peu et qu'ils ont peu de lignes de dialogues et surtout, nous les voyons très peu. Disons que Tadanobu Asano s'en tire bien et rend son personnage attachant.
Sinon, pour info, nous retrouvons des acteurs assez connus, comme Gang Hye-Jung que nous avons pu voir dans Old Boy et Eric Tsang, présent dans Infernal Affairs, jouant dans ce dernier film le mentor devenu truand.
On retrouve également Tadanobu Asano, présent dans le Zatoïchi, le remake de Takeshi Kitano. Sinon, c'est un bon film à l'approche et au scénario intéressant qui change des habituels films thailandais bourrins, même si parfois, la mise en scène paraît prétentieuse et que certaines scènes demeurent inutiles.
Á voir.

Note: 15/20


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